Ces dernières années, les taux d’emprunt immobilier n’ont cessé de dégringoler. Toutefois, à cause des restrictions du HCSF (Haut Conseil de stabilité financière) et du taux d’usure, un nombre important de porteurs de projet se sont retrouvés exclus du marché. En ce début d’année, la donne est en train de changer. Les conditions d’emprunt semblent s’être améliorées.
La hausse des prix est un des indicateurs utilisés pour mesurer la santé du secteur immobilier dans une ville. De ce point de vue, selon une étude récente, les métropoles régionales ont été bien portantes, bien plus que les grandes villes françaises. Le bilan immobilier de l’année 2020 met l’accent sur le regain d’attractivité des villes telles que Nîmes, Rennes ou Montpellier.
L’année 2020 a été une véritable montagne russe pour le marché immobilier. Elle a débuté dans d’excellentes conditions, enchaînant avec les performances de 2019, avant la pause du premier confinement. À la fin de celui-ci, le marché a à peine renoué avec son dynamisme avant de se retrouver à nouveau à l’arrêt. Le secteur s’est néanmoins relativement bien porté.
Après une année 2019 exceptionnelle, l’immobilier français a, comme la quasi-totalité des secteurs d’activité, connu des difficultés liées à la crise pandémique. Retour sur les faits marquants de l’année 2020 sur le marché immobilier, notamment en ce qui concerne la réglementation et les tendances. Et zoom sur les perspectives 2021.
Chaque année, les professionnels du marché immobilier établissent un classement des villes où l’investissement en locatif serait le plus rentable. En 2021, sur fond de crise sanitaire, les petites villes ont la faveur des investisseurs parce qu’elles présentent le cadre de vie recherché par les locataires après les épisodes de confinement.
Malgré la crise sanitaire et ses conséquences sur les finances des ménages, les biens haut de gamme en Île-de-France connaissent toujours un franc succès auprès des acquéreurs français. En revanche, ces derniers se montrent très exigeants, d’autant que l’offre est plus fournie. En conséquence, les biens surestimés peinent à trouver preneurs.
A l’heure des bilans, une étude présente le profil des acheteurs immobiliers en 2020. Candidats à la propriété ou investisseurs locatif, le constat souligne la disparité existante sur le marché immobilier parisien et national. La crise étant passée par là, le budget consacré aux projets immobiliers est en baisse par rapport à l’année dernière.
Plusieurs facteurs auraient pu faire dégringoler l’activité immobilière et les prix. Mais la pandémie de Covid-19 qui a entrainé la mise en place du confinement, le ralentissement de l’économie et le resserrement des conditions de prêt n’ont pas eu raison du marché. Dans de nombreux endroits, les biens continuent à gagner de la valeur, comme à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine.
Malgré le fait que la demande en matière de logement est souvent forte dans les grandes métropoles, ces dernières sont rarement garantes d’une bonne rentabilité locative. D’après une étude récente, les investisseurs gagneraient plus à se tourner vers les villes de second plan, à l’image de Saint-Étienne, Nancy ou Rouen. Les grandes métropoles comme Paris, Marseille ou Bordeaux présentent un rendement moindre.
Les restrictions imposées pendant le confinement pour les visites immobilières ont été assouplies depuis le 18 décembre. En effet, le Conseil Scientifique Covid-19 vient de valider un nouveau protocole. Celui-ci comporte des dispositions destinées à réduire les risques de contamination au cours des visites des biens. Le respect strict des conditions sanitaires est ainsi exigé dans ce protocole
En réponse à la demande des professionnels de l’immobilier concernant un assouplissement des règles d’endettement relatives au crédit immobilier, le HSCF lâche un peu de lest. Des allègements sont accordés sur certains points-clés, l’objectif étant de favoriser la relance du secteur. Les aménagements devraient profiter notamment aux plus jeunes.
L’année 2020 s’achève dans quelques jours. Le dynamisme du marché immobilier a été freiné par la crise et l’accès difficile au crédit, dû au durcissement des conditions d’octroi dès le début de cette année. Malgré cela, les prix ont bondi de +6,5 % par rapport à 2019, avec une hausse plus marquée dans les grandes villes de plus de 100 000 habitants, d’après le baromètre immobilier LPI-SeLoger.
Six grandes métropoles françaises font désormais l’objet d’un encadrement de loyer et ce sera le cas jusqu’à l’année 2023, au moins. De bon augure pour les locataires, ce dispositif a tendance à faire baisser l’enthousiasme des investisseurs. Pourtant, l’encadrement des loyers peut également présenter certains avantages pour le bailleur.
Les analystes du marché immobilier viennent de livrer leur projection sur l’évolution des prix immobiliers à Paris et sa banlieue en 2021. Ainsi, ces experts anticipent une stagnation des prix dans la capitale du fait du recul de la demande. En revanche, la courbe continuerait à grimper pour les communes de la petite couronne ainsi que celle de la grande couronne.
La fin de l’année 2020 est marquée par un recul des taux d’emprunt pratiqués par les organismes de crédit, toutes durées confondues. En effet, après une stabilisation ces derniers mois, la courbe affiche une légère tendance baissière avec une moyenne qui s’établit à 1,20 % sur 20 ans.
Faut-il y voir un effet du confinement ? Toujours est-il que selon une récente étude, les tendances en matière de résidence principale et secondaire sont en train de s’inverser. Par le passé, il était d’usage d’habiter dans les grandes agglomérations et de disposer d’une résidence secondaire dans les villes de second plan. Aujourd’hui, la résidence d’appoint se trouve plutôt en zone urbaine.
Au classement des 20 villes les plus attractives en France pour 2020, Bordeaux se retrouve à la 11e place, alors qu’elle occupait le 7e rang lors de l’édition de 2019. Parmi les onze critères proposés par Regionsjob et le cabinet de recrutement Hays aux actifs pour noter la capitale girondine, le transport et la circulation sont les points les plus critiqués.
Après le premier confinement, ceux qui s’intéressent de près au marché immobilier ont noté un changement notable concernant les attentes des potentiels acheteurs. Pour eux, s’établir dans les grandes agglomérations n’est désormais plus une priorité. Ce constat est parfaitement illustré par les acquéreurs originaires d’Ile-de-France, lesquels ont délaissé des métropoles comme Lille ou Nantes au profit de zones beaucoup plus rurales.
Le 14 décembre dernier, l’extension de la ligne 14 du métro, qui va jusqu’à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a accueilli ses premiers voyageurs. Sans surprise, ces travaux initiés en 2014 ont eu des conséquences sur l’immobilier. Selon une étude d’une plateforme spécialisée dans l’estimation immobilière, le prix du mètre carré a bondi de 46,7 % dans les quartiers proches des nouvelles stations.
Las d’être enfermés dans une résidence exigüe et sans espace extérieur, nombreux sont les citadins qui ont exprimé le souhait de déménager dans une localité moins contraignante, si possible en zone rurale, à la sortie du premier confinement. Mais pour la majorité, cette aspiration n’a jamais pu se concrétiser. Les porteurs de projet lyonnais en savent quelque chose.
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