Les élections législatives anticipées ont quelque peu remis en cause les certitudes des Français concernant l’avenir, incitant de nombreux candidats à l’achat immobilier à reporter le lancement de leurs projets. Face à la crainte d’une remontée des taux d’emprunt, tous adoptent une attitude prudente, et cet attentisme se répercute directement sur le dynamisme du marché dans l’ancien. Les professionnels du secteur affichent néanmoins un optimisme modéré en se référant au nombre limité des annulations ou de retraits. L’évolution des taux et des prix suivie de près Acquéreurs potentiels, vendeurs, agences et réseaux de mandataires s’intéressent de près à l’évolution des taux et des prix immobiliers dans les mois à venir. Même si aucun changement majeur n’a été observé jusqu’ici, l’inquiétude persiste face à l’incertitude politique et économique dans le pays. ImportantD’après les chiffres des professionnels du secteur, l’IPI (indice des prix de l’immobilier) résidentiel ancien demeure stable, avec une progression de 0,3 % en un mois sur le plan national. La hausse est encore plus faible pour les 10 plus grandes villes françaises (+0,2 %), et pour la capitale, aucune évolution n’a été constatée. En revanche, dans les zones rurales, l’indice a augmenté de 0,7 %. Perspectives d’avenir peu rassurantes Alors que le marché immobilier a commencé à reprendre des couleurs suite à la baisse progressive des taux et à l’assouplissement des conditions de crédit par les banques, la dissolution de l’Assemblée nationale pourrait modifier les perspectives d’une année florissante pour les ventes dans l’ancien. D’autant plus que la correction des prix tant attendue tarde à venir. À titre d’exemples, au début du mois de juillet, le mètre carré coûte en moyenne 5 178 euros à Nice (+1,1 % en 6 mois), 4122 euros à Rennes (+2,5 %), et 3 680 euros à Marseille (+0,9 %). À Bordeaux et à Lyon, une légère baisse a été observée avec respectivement 4 624 euros (-0,7 %) et 4853 euros (-0,9 %). Le recul a été plus marqué à Montpelier (-3 %, soit une moyenne de 3 581 euros/m²) et à Nantes (-2,9 %, soit 3 589 euros/m²). À retenir L’élection législative anticipée perturbe la relance du marché de l’immobilier ancien en France Tout le monde s’inquiète d’une éventuelle remontée des taux d’intérêt et préfère adopter une attitude attentiste