Après avoir occupé la dixième place ces derniers temps, la capitale française se retrouve en ce moment à la tête du classement des villes européennes qui séduit le plus les investisseurs immobiliers. Suivie par Berlin, Frankfurt et Londres, Paris doit son attractivité aux projets de construction grandioses qui s’inscrivent dans les perspectives du Grand Paris Express et celles des Jeux olympiques 2024. Bien que située très loin de la capitale dans le classement général (26e), Lyon arrive à la deuxième place en France. Ce constat résulte d’une étude menée par Pwc et Urban Land Institute auprès de plus de 900 promoteurs, investisseurs, créanciers et consultants immobiliers européens. Regain de compétitivité pour la France sur le marché de l’investissement immobilier Bénéficiant des positions géographiques privilégiées, les métropoles de Paris et de Lyon attirent de nombreux investisseurs immobiliers. Si la capitale est favorisée par les grands projets d’aménagement urbain, Lyon, de son côté, suscite l’intérêt par son dynamisme économique. En effet, le nombre d’entreprises qui choisissent de s’y implanter ne cesse de croître. « Cette situation renforce la compétitivité de la France sur le marché de l’investissement immobilier en Europe, » Bruno Lunghi D’après l’explication de Bruno Lunghi, Avocat associé chez Pwc. « Elle devance nettement l’Allemagne et le Royaume-Uni, » Bruno Lunghi affirme-t-il. Depuis 2018, un grand nombre d’investisseurs misent sur la logistique, mais avec l’évolution constante de la démographie urbaine, certains d’entre eux commencent à s’intéresser à de nouveaux segments de marché : les logements pour jeunes actifs (ou pour étudiants) ; le co-living ; es maisons de repos de soins ou de retraite. Ceux qui envisagent de se lancer dans l’investissement locatif peuvent trouver facilement des financements pour leurs projets en se faisant accompagner par un courtier immobilier. L’inquiétude est perceptible chez les professionnels interrogés Derrière l’optimisme affiché, l’inquiétude des investisseurs est tout de même perceptible. Ceci concerne tout particulièrement : instabilité politique au niveau mondial (81 % des personnes enquêtées) ; les politiques menées par les gouvernements (60 %) ; les risques climatiques (67 %). La majorité des répondants (73 %) estiment que « Ces risques vont s’accroître dans les années à venir et peser sur la stabilité du marché immobilier.»