L’Observatoire Location pour la période de janvier à septembre présenté par Guy Hoquet souligne la forte tension qui pèse sur le marché locatif. Le rapport met toutefois en lumière des disparités importantes entre les différentes régions de France. Une contraction globale des biens mis en location L’investissement locatif est en retrait en France. Selon le réseau d’agences Guy Hoquet, le nombre de biens proposés sur le marché est en recul de 5,2 % en moyenne sur l’ensemble du territoire. Ce recul se manifeste néanmoins de manière disparate en fonction de la région. Ainsi, l’offre locative se contracte de 9,5 % dans les Hauts-de-France et de 8,6 % en Île-de-France. Pour les trois régions qui enregistrent une hausse, celle-ci demeure faible. Les biens loués en Bretagne, dans les Pays de la Loire et en Corse augmentent respectivement de 1,3 %, de 1,2 % et de 0,7 %. Une tension locative qui se traduit par la hausse des loyers Malgré l’encadrement des loyers appliqués dans de nombreuses villes, le loyer enregistre une hausse généralisée en France, avec une moyenne de 14,6 euros par m² pour la période comprise entre janvier et septembre 2024. Cela correspond à une augmentation de 4 % par rapport à la même période l’année dernière. Il n’y a pas de grande différence quant à l’évolution des loyers entre les régions. Celle-ci va de +2,5 % en Corse à 5 % pour l’Île-de-France. C’est au niveau du montant du loyer que les écarts sont notables. En effet, la moyenne est de 10,7 euros par m² à Saint-Étienne, contre 37,3 euros par m² à Paris. Le nombre de biens non meublés en recul L’enquête de Guy Hoquet révèle un recul significatif des biens loués vides. Représentant 60 % des transactions, ce segment du marché enregistre une baisse de 11,7 % du nombre de logements disponibles. A contrario, les biens meublés non saisonniers progressent de 7,7 %. Cela s’explique en partie par l’attrait des investisseurs pour une catégorie plus rentable et qui présente par la même occasion des avantages fiscaux. En Île-de-France, le recul des biens nus, qui atteint plus de 19 % en un an, peut avoir subi l’effet des Jeux olympiques. À retenir Le marché locatif français demeure tendu. Les Hauts-de-France enregistrent un recul de 9,5 % du nombre de biens disponibles à la location. La tension occasionne la hausse des loyers. Les biens meublés en location augmentent au détriment les biens loués vides.