Entre la location et l’achat de sa résidence principale, tout le monde est amené un jour à se demander quelle est la formule la plus intéressante. En effet, il s’agit d’un engagement de longue durée et aux conséquences potentiellement lourdes sur le plan financier. Voici les caractéristiques, avantages et inconvénients de chaque option. Acheter pour se constituer un patrimoine Pour un ménage qui n’envisage pas de déménager souvent pour des raisons personnelles ou professionnelles, acheter sa résidence principale, ou éventuellement la construire est la solution la plus fréquemment retenue. D’une part, elle lui permet de l’aménager selon ses envies afin de se sentir vraiment chez soi. D’autre part, le bien enrichit son patrimoine et pourra être transmis à ses descendants. Enfin, en cas de revente générant une plus-value, en particulier dans un contexte de flambée des prix de l’immobilier, celle-ci est exonérée d’impôt. Toutefois, le système est plus coûteux. Outre le coût du crédit, l’acheteur doit s’acquitter de droits de mutation, qui atteignent 7 à 8 % du prix du bien ancien. En outre, chaque année, il doit payer la taxe foncière qui s’élève à plusieurs centaines d’euros, sans oublier la taxe d’habitation. Louer pour bénéficier de la souplesse En revanche, pour une personne ou une famille qui ne prévoit de passer que quelques mois, ou au maximum cinq ans à un endroit donné, louer est préférable. Il sera plus facile de quitter le logement et ce système occasionnera moins de dépenses. Une location meublée notamment facilite grandement les déménagements et minimise les frais y afférents. La seule taxe à payer est la taxe d’habitation, exigible aussi bien au propriétaire occupant d’un logement qu’à un locataire. Autre point à considérer quand on se pose la question d’acheter ou louer, celle du rendement à long terme. Certes, le loyer mensuel d’un logement est généralement inférieur à l’échéance de remboursement d’un prêt, surtout pour un emprunteur qui n’a pas fourni un apport conséquent et n’a pas bénéficié d’un taux compétitif. L’économie ainsi réalisée peut ainsi être placée dans un PEA ou sur un contrat d’assurance-vie. Il reste que la rentabilité de tels supports est aujourd’hui très faible (moins de 2 % par an), tandis que la Bourse est risquée, du fait de cours très fluctuants. Aussi, sur le long terme, investir dans la pierre reste intéressant.