La mise en place des mesures de confinement a mis à l’arrêt l’activité sur le marché de l’immobilier, notamment à cause de l’impossibilité de visiter les logements ciblés. Depuis le 11 mai, les agences immobilières sont à nouveau autorisées à ouvrir et à organiser des rendez-vous physiques, mais tous doivent respecter des règles sanitaires strictes. Reprise des visites physiques de logements À la faveur du déconfinement, les potentiels acquéreurs d’une maison ou d’un appartement peuvent à nouveau faire un tour des lieux physique, accompagné de leur agent immobilier. Important L’objectif pour les pouvoirs publics est d’accélérer la relance de l’activité pour rattraper les transactions manquées depuis le début du printemps, période traditionnellement faste dans ce domaine. Toutefois, malgré l’urgence d’un redémarrage, la sécurité reste une préoccupation majeure. D’ailleurs, nombreux sont les propriétaires qui sont réticents à laisser entrer des étrangers. Afin de minimiser le risque sanitaire pour les vendeurs comme pour les acheteurs, chacun doit se plier à des règles strictes. Chaque réseau a d’ailleurs investi dans des équipements et défini un protocole à suivre pour chaque visite. Ainsi, en plus du masque et des gants, bon nombre de professionnels imposent le port de surchaussures. La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) ajoute qu’ À l’intérieur du logement, le nombre de personnes ne peut dépasser un certain plafond, et le client ne doit rien toucher. Visites virtuelles encouragées pour limiter les interactions physiques Malgré ces dispositions, l’État, comme les professionnels, du marché, souhaite réduire les déplacements inutiles en restreignant les interactions physiques. Important Les agences immobilières sont donc encouragées à privilégier les outils numériques au cours des premières étapes du processus. Photos et visites virtuelles permettent aux candidats à l’achat de se faire une idée de la configuration et de la qualité de chaque logement lors d’un premier contact. Ainsi, une rencontre physique n’est arrangée que lorsque les acquéreurs ont la certitude que le bien satisfait à leurs critères. Car pour ces derniers, rien ne remplace un constat de visu de leur future résidence avant de s’engager. Aux agents de déployer les efforts nécessaires pour répondre à leurs attentes, d’autant que la plupart des ménages qui projetaient de s’offrir un logement auraient exprimé leur intention d’aller au bout de leur démarche malgré les difficultés engendrées par la crise. Seuls ceux qui ont subi une forte perte de revenus, notamment les primo-accédants modestes, ont dû reporter ou renoncer leur projet.