La crise du coronavirus a lourdement impacté l’industrie touristique. Faute de clients et de visibilité pour les prochains mois, de nombreux propriétaires d’appartements habituellement proposés sur Airbnb et envisagent de basculer vers la location classique de longue durée, selon l’agence en ligne Flatlooker. Les propriétaires Airbnb à la recherche de sources de revenus alternatives Selon Nicolas Parisot, co-fondateur de la plateforme Flatlooker, Les contacts de propriétaires de logements Airbnb explosent depuis la reprise du 11 mai. Nicolas Parisot Malgré le déconfinement, Important Les locations touristiques restent nettement en deçà des attentes des bailleurs. De plus, les experts annoncent que Les taux d’occupation sur ce segment ne retrouveront leur niveau normal qu’en août 2021. Nicolas Parisot À l’inverse, la demande pour des locations longue durée est toujours importante après des années de déséquilibre dû à l’insuffisance de l’offre. Or, ces bailleurs comptent sur ces revenus pour boucler leur budget, ou pour certains, couvrir les mensualités d’un emprunt immobilier. En effet, beaucoup de Français ont profité des taux très compétitifs ces dernières années pour investir en locatif. Les risques liés à la location longue durée soulevés par Flatlooker Afin de guider leur stratégie locative, Flatlooker a comparé les recettes nettes correspondant aux trois types de contrats les plus courants. Le site révèle que La location de courte durée ne rapporte que 7 680 euros, quand un bail sur le long terme permet d’engranger 8 610 euros. Nicolas Parisot Important Mais la formule la plus avantageuse, avec 10 370 euros, est celle qui associe une location classique pendant l’année de septembre à juin et des séjours de courte durée pendant la période estivale. Bien que les rentrées d’argent soient conséquentes avec la location de courte durée, Nicolas Parisot attire l’attention des potentiels investisseurs sur le montant élevé des coûts opérationnels. Il évoque le poids des frais de gestion, ainsi que des charges de copropriété, les dépenses d’énergie, les impôts locaux… De plus, les propriétaires doivent tenir compte du risque de vacance. Si l’appartement ne trouve pas preneur pendant de longues périodes, leurs finances peuvent être mises à mal pour assurer les remboursements. Or, cet indicateur est estimé à 49 % dans le cas de la location saisonnière. En revanche, dans les grandes métropoles et certaines villes moyennes, les biens sont rarement vides pour ceux qui optent pour des locations mixtes ou de longue durée, tant la demande est forte.