À l’image de l’ensemble du territoire, le marché immobilier de la métropole nantaise a bénéficié d’un dynamisme exceptionnel en 2019. Malgré la hausse marquée des prix, le nombre de transactions a atteint un record, porté par une forte demande dans un contexte de pénurie de biens à vendre. Les notaires appellent les pouvoirs publics à accélérer les constructions neuves. Hausse marquée des prix dans le neuf et l’ancien Victime de son attractivité, la métropole nantaise a vu les ventes de biens immobiliers exploser l’année dernière. Les notaires expliquent que Le stock de logements neufs ne suffisant plus à satisfaire une demande croissance, les acheteurs se sont tournés vers l’ancien, entraînant un épuisement de l’offre sur ce segment, avec une hausse des prix En Loire-Atlantique, les appartements anciens se sont appréciés de 8,5 % entre 2018 et 2019. Important Avec un mètre carré à 3 110 euros en moyenne, Nantes clôt le top 5 des villes les plus chères de France. Certains notaires concluent même des transactions à 5 000 euros le mètre carré avec travaux dans l’hypercentre, un niveau proche du prix du neuf, qui se négocie à partir de 6 000 euros. Les quartiers les plus prisés ne sont pas les seuls concernés par la flambée des prix. Dans des secteurs moins recherchés, le coût des biens progresse de 13,6 %. S’agissant du neuf, l’offre est tellement faible que les prix s’envolent. Dans le centre-ville, le taux d’augmentation est de 15 %, et le mouvement s’étend aux première et deuxième couronnes. À Trentemoult, dans la périphérie sud de Nantes, les candidats à l’accession doivent débourser 538 500 euros pour une maison ! Besoin de constructions neuves pour freiner l’emballement Sur les marchés très tendus de la métropole nantaise et du littoral, les moins de 40 ans n’ont que de faibles chances de pouvoir s’offrir un logement ancien, et les propriétaires de biens neufs sont majoritairement des cinquantenaires. Important Les cadres supérieurs représentent par ailleurs une proportion grandissante d’acquéreurs immobiliers sur le marché nantais. À l’inverse, en dépit des taux de prêt toujours très compétitifs, les classes moyennes peinent à concrétiser leur projet d’achat d’une résidence principale. Les notaires attribuent la raréfaction de l’offre à l’impact du nouveau Plan d’urbanisme métropolitain (PLUM), accusé de ralentir la construction et d’impacter l’ancien. Ils enjoignent par conséquent les pouvoirs publics à redresser la barre en libérant du foncier. Pour 2020, ces professionnels anticipent une hausse supplémentaire des prix du fait de la pénurie. Mais pour eux, C’est un marché solide, sans bulle financière, avec un taux de résidences principales particulièrement élevé. Le marché locatif est également sous tension, et affiche le taux de vacance des logements le plus bas de France à 6,1 %. Nantes représente une destination de choix pour les épargnants désireux d’investir en locatif en bénéficiant de la sécurité et d’un bon rendement.