L’Hexagone est actuellement en pleine gestion de l’épidémie de coronavirus. Face à la situation complexe, les ménages qui ont déposé une demande de financement immobilier auprès des banques se demandent si les événements impacteront le traitement de leurs dossiers. Les professionnels du secteur tiennent à les rassurer : les banques traitent en priorité les demandes de prêt déjà validées et celles en cours. Néanmoins, à cause du manque d’effectifs, les dossiers de renégociation de crédit sont encore en « stand-by ». Les dossiers des nouveaux acquéreurs sont priorisés D’après les courtiers, Les organismes de crédit accordent la priorité aux demandes des nouveaux acquéreurs. Ces candidats à la propriété peuvent se renseigner de l’avancement de leurs dossiers d’emprunt immobilier auprès des banques par téléphone, par messagerie instantanée ou par courrier électronique. Les emprunteurs ayant choisi de se faire accompagner par un courtier peuvent procéder de la même manière avec leurs intermédiaires. Les experts du crédit préconisent également la rallonge des délais de la condition suspensive de l’obtention du prêt étant donné que, faute d’effectifs suffisants, l’étude et la prise en charge des dossiers prennent plus de temps. Il convient ainsi de stipuler cette possibilité dans le compromis de vente. Notre experte, Maël Bernier pour sa part, conseille les futurs acheteurs de ne pas trop insister sur la négociation du taux d’intérêt. Cette démarche ne fait que retarder le traitement de la demande et dans la foulée, l’obtention du crédit. Qu’en est-il des renégociations et des remboursements ? Les autres opérations ne figurent pas actuellement dans la liste des priorités des banques. Ainsi, les emprunteurs ayant demandé le rachat de leurs crédits auprès d’un autre établissement ou renégocié leurs prêts immobiliers doivent encore s’armer de patience. En ce qui concerne le remboursement, il est possible de négocier un report temporaire des mensualités ou de les revoir à la baisse en cas de difficultés financières liées à la crise sanitaire actuelle. Important La deuxième solution est plus intéressante, car les banques acceptent souvent de diminuer jusqu’à 30 % les mensualités lorsqu’un emprunteur rencontre des problèmes pour rembourser son prêt.