En France, dans l’imaginaire collectif, les Parisiens sont systématiquement opposés aux habitants de la Province. Cette rivalité transparait dans la culture, le sport, et même dans les petits aspects de la vie quotidienne. Un organisme a récemment mis en place une étude visant à établir si les Français ont une approche différente de l’immobilier, selon qu’ils soient Parisiens ou Provinciaux. L’avantage du prix pour les Provinciaux Lorsqu’il est question de logement et de comparaison entre Paris et la province, la première idée qui vient en tête est le coût de l’immobilier. Dans ce domaine, les acquéreurs parisiens semblent désavantagés. Le marché y est tellement tendu que les candidats à l’acquisition doivent renoncer à quelques mètres carrés, tout en payant le prix fort. ImportantPour se faire une idée de la différence de prix entre la capitale et les autres villes de province, un emprunt immobilier de 388 000 euros sera nécessaire pour acquérir un bien de 74 mètres carrés dans la Ville Lumière, alors qu’en province, un budget de 227 500 euros permettra de se positionner sur l’achat d’une propriété s’étendant sur 104 mètres carrés. Les acquéreurs parisiens sont plus pressés Autre constatation marquante de l’étude : les acquéreurs parisiens se lancent dans un projet immobilier beaucoup plus tôt que les Provinciaux. En moyenne, ils deviennent propriétaires de leur logement à l’âge de 32 ans. Pour 4 Parisiens sur 5, l’accession à la propriété devance le fait de fonder une famille dans l’ordre des projets de vie. D’ailleurs, 6 Parisiens sur 10 financent seuls leur projet, avec un revenu mensuel se chiffrant en moyenne à 4 172 euros. Les Provinciaux attendent d’avoir 35 ans avant de partir à la recherche de leur futur logement. Cette fois, la proportion de ceux qui sont déjà parents avant l’achat de leur domicile est de 50 %. Les Provinciaux sont plus adeptes de l’emprunt en commun (53 % des porteurs de projet). Bordeaux et Lyon mettent tout le monde d’accord ! Lorsqu’il s’agit d’acheter une propriété hors de la ville d’origine, les deux camps sont à peu près sur la même longueur d’onde. Ils ont tous une préférence affirmée pour Lyon et Bordeaux.