Selon une récente étude de l’Insee, le nombre de logements vacants est estimé à 2,8 millions en France, l’équivalent de 8 % du parc de logements. Dans un contexte de taux d’emprunt immobilier bas, depuis l’entrée en vigueur de la taxe sur les logements vacants, les acheteurs ont davantage de chances de tomber sur de bonnes affaires. De plus en plus de logements vacants L’Insee définit comme logement vacant tout logement inoccupé qui satisfait à l’une des conditions suivantes : logement mis en vente ou en location, logement ayant trouvé acquéreur ou preneur et qui est de ce fait en attente d’occupation, logement maintenu par un employeur pour l’usage futur de l’un de ses salariés, logement en cours de règlement de succession, logement gardé volontairement vacant par le propriétaire. Selon le rapport de l’institut, le nombre de logements vacants sur tout le territoire est estimé à 2,8 millions. Ceux-ci sont pour la plupart localisés dans les grandes villes, et dans une moindre mesure en zones rurales et en banlieue. Depuis 2010, leur nombre a augmenté de 3,4 % par an, évoluant sept fois plus vite par rapport à la croissance démographique. Et le phénomène ne cesse de s’amplifier. En effet, si dans les années 80 et 90 le nombre de logements vacants était en repli, ces dernières années, il progresse à un rythme de 86 900 unités par an. Une aubaine pour les acheteurs Pour l’Insee, cette tendance démontre la perte d’attractivité de certains logements, devenus plus difficiles à vendre ou à louer. S’ajoute à cela l’instauration de la taxe sur les logements vacants, poussant de plus en plus les propriétaires à mettre leurs logements en location. D’autres préfèrent vendre, offrant ainsi une belle opportunité aux acheteurs. Autre constat, la valeur d’un logement vacant est le plus souvent inférieure à celle d’un bien occupé. Important Ainsi, avec le niveau actuel des taux de crédit immobilier – passé en dessous de la barre des 1,50 % au premier semestre 2018 –, les acheteurs peuvent d’autant plus réaliser de bonnes affaires.