Les taux proposés pour les prêts immobiliers ont suivi une courbe descendante depuis le début de l’année. Ils varient en fonction de plusieurs critères et les bons dossiers peuvent négocier afin d’obtenir des taux encore plus bas que ceux pratiqués en général. Ils restent cependant très bas et les banques proposent des conditions très avantageuses. Des taux variables suivant diverses conditions Les taux proposés aux emprunteurs ne sont pas toujours les mêmes. Les banques ont toutefois mis en place des barèmes qu’elles s’efforcent de respecter. Quoi qu’il en soit, les facteurs suivants influeront toujours sur le taux : les spécificités du projet à financer, le type de crédit immobilier à souscrire, le professionnel choisi pour la recherche du bien à acquérir, ou encore le type d’organisme de prêt contacté. Le profil de l’emprunteur joue également dans la décision des prêteurs. Ainsi, un nouveau client avec un bon dossier ou un client déjà régulier pourront négocier plus facilement avec la banque pour obtenir des taux plus avantageux. Les banques se méfieront plus des emprunteurs à risque et leur proposeront des conditions d’octroi beaucoup plus strictes. Les taux restent encore très raisonnables La faiblesse des taux appliqués au troisième trimestre 2018 laisse transparaître la rude concurrence entre les banques. Freinées par la hausse des prix et la réduction des aides publiques au logement, les ventes de crédit immobilier enregistrent un recul qui pénalise les établissements prêteurs. Ces derniers misent alors sur les taux et les conditions avantageuses pour attirer le chaland. Avec un dossier « en béton », il est désormais possible d’obtenir : jusqu’à 1,20 % pour un prêt sur 15 ans, jusqu’à 1,60 % sur 20 ans jusqu’à 1,85 % sur 25 ans. Les profils à risque pourront tabler sur un taux maximal de 2,25 %, de 2,35 % ou de 2,45 % avec les mêmes durées de remboursement.