Les grandes métropoles bénéficient d’une demande soutenue, surtout Rennes où la LGV commence à impacter le marché immobilier. L’activité de certaines villes côtières favorise également le dynamisme des prix. En revanche, dans les zones rurales, le marché s’essouffle malgré des prix relativement bas, notamment à cause de la nouvelle politique fiscale qui encourage l'investissement dans les zones urbaines. Dans certaines villes du littoral et les métropoles bretonnes, les prix progressent Lors de la présentation des prix de l’immobilier en Bretagne, les notaires ont souligné « l’attractivité des grandes métropoles et des villes côtières ». Par exemple, à Nantes et à Rennes, le mètre carré dans l’ancien coûte environ 2 500 €. Dans les villes comme Saint-Malo ou Cesson-Sévigné, le prix moyen du mètre carré dépasse les 3 000 €. Important Les prix à Rennes risquent d’ailleurs d’augmenter encore plus avec l’arrivée de la ligne à grande vitesse (LGV) qui relie la ville à Paris. Désormais, 1 h 30 suffit pour faire le trajet. Déjà, la proportion d’acheteurs franciliens a progressé de +8 % en 5 ans. Matar Charpentier, notaire rennais, confie : Des quadras parisiens investissent. Matar Charpentier Le marché rennais affiche ainsi un important dynamisme, et il devient presque impossible de trouver un logement neuf à moins de 3 000 € le mètre carré. Néanmoins, aucun phénomène de bulle immobilière n’est à craindre pour l’instant, car les acquéreurs sont plus avisés et ne se précipitent pas sur le premier logement à vendre. Les zones rurales souffrent d’un repli important du marché Malgré une légère hausse des prix, le mètre carré peine à dépasser 1 200 € dans les villes comme Brest , rappelle un autre spécialiste. Dans certaines zones rurales, les prix ont chuté de -10 % à -15 %. Au niveau local, les prix en périphérie peuvent dépasser ceux du centre-ville. C’est par exemple le cas de Saint-Brieuc, à cause de l’importante vétusté des constructions dans le centre. Important Cette différence qui se creuse entre les métropoles et la campagne s’explique entre autres par la nouvelle organisation des aides de l’État, qui sont plus axées sur les centres urbains. Le prix de vente, hors frais de notaire, devrait rentrer dans la moyenne du marché. Autrement, le vendeur ne peut espérer conclure, car malgré un certain dynamisme, les clients restent prudents.