Elles font partie de la même région et pourtant, toutes les villes franciliennes ne jouissent pas de la même popularité auprès des acheteurs immobiliers. Une étude récente s’est penchée sur les prêts conclus auprès du Crédit Agricole Île-de-France pour établir le palmarès des localités les plus convoitées par les acquéreurs. Il en ressort de fortes disparités entre les départements. Une question de budget Important L’aspect financier fait partie des principaux éléments qui influencent grandement les choix des futurs acheteurs. Pour espérer devenir propriétaire à Paris par exemple, à défaut d’un apport conséquent, il faut disposer d’une très bonne capacité d’emprunt. Selon cette étude, « Un projet immobilier en plein cœur de la Capitale nécessite en moyenne un emprunt de plus de 500 000 euros, pour un logement qui coûte environ 695 000 euros ». Le montant du prêt requis est en revanche moins élevé du côté de Seine-Saint-Denis. Ceux qui souhaitent acquérir un bien dans ce département vont débourser en moyenne 267 000 euros. Première ou seconde acquisition : les attentes ne sont pas les mêmes Autre enseignement : les Hauts-de-Seine, l’Essonne et les Yvelines sont les départements les plus prisés en région francilienne. Important Toutefois, pour un même département, le choix de la ville varie selon que l’acheteur est un primo ou un secundo-accédant. Par exemple, dans le 92 (Hauts-de-Seine), les particuliers qui achètent pour la première fois leur résidence principale plébiscitent notamment les villes de Courbevoie, Nanterre et Asnières-sur-Seine. En revanche, ceux qui souhaitent acquérir un second bien immobilier sont plus attirés par Clamart, Boulogne-Billancourt et Antony. Seule exception, dans les Yvelines, la ville de Versailles est privilégiée aussi bien par les primo-accédants que par les secundo. Concernant la Capitale elle-même, peu importe le profil de l’acheteur, les 15e et 18e arrondissements mettent tout le monde d’accord. Outre ces deux secteurs cotés, le 19e arrondissement gagne les faveurs des primo-accédants pendant que ceux qui réalisent un deuxième achat jettent leur dévolu sur le 16e. Important Contrairement aux primo-accédants, ceux qui sont en quête d’une résidence secondaire ne sont pas forcément intéressés par les logements en plein cœur de Paris. Ils préfèrent s’installer en périphérie, du côté de la Grande ou de la Petite Couronne.