Bien que les différentes aides à l’acquisition au logement aient été réduites à partir de cette année, les conditions sont toujours réunies pour encourager l’investissement dans la pierre par les particuliers. L’année 2018 s’annonce encore bonne pour le marché de l’immobilier français. Les professionnels du secteur sont pour la plupart optimistes, selon la dernière édition du baromètre Crédit Foncier/CSA. L’optimisme des professionnels de l’immobilier justifié Selon la onzième édition du baromètre Crédit Foncier/CSA, le moral des professionnels de l’immobilier est au beau fixe. 77 % des sondés se révèlent confiants en l’avenir, au moins pour cette année, et ce, malgré une baisse sensible du nombre de transactions au cours des derniers mois. Important Les taux d’intérêt des crédits immobilier qui restent relativement bas, la conjoncture économique et le marché qui demeure dynamique sont pour ces spécialistes trois raisons qui continuent d’encourager les particuliers à investir dans la pierre. Les taux d’intérêt revus à la baisse S’agissant particulièrement des taux immobiliers, la tendance est de nouveau à la baisse. Hors assurances et frais de garanties, ils s’élèvent en moyenne à 1,47 %. Une réduction de 0,1% est ainsi enregistrée par rapport au premier trimestre de cette année. Selon les spécialistes, ils sont revenus au même niveau qu’à l’hiver 2017. Important Par ailleurs, les taux ne semblent pas près de remonter au cours des mois qui suivront, bien que les durées de remboursement se soient allongées. Cette situation va contribuer à améliorer, ou du moins stabiliser le marché, estiment les professionnels interrogés. Quelques freins à l’investissement des particuliers Les prix des biens sur le marché sont bel et bien en train de remonter, doucement, mais sûrement, notamment dans les grandes agglomérations et les zones tendues. Ce qui pourrait constituer un frein pour les candidats à l’acquisition. Important Sans compter que la suppression de l’aide personnelle au logement (APL) et le recentrage du prêt à taux zéro (PTZ) sanctionnent fortement les primo-accédants. Néanmoins, la rallonge de la durée des crédits et les taux permettent de maintenir le marché à un bon niveau.