Le marché immobilier en France a réalisé des performances exceptionnelles en 2017. Aussi bien les professionnels du secteur que les potentiels acquéreurs s’interrogent aujourd’hui sur les perspectives pour 2018. Les taux vont-ils augmenter ou baisser, et dans quelle mesure ? La demande restera-t-elle soutenue ? La période est-elle propice à un achat ? Voici quelques éléments de réponse à ces questions. Bilan 2017 exceptionnel pour le marché de la pierre Important En matière de volumes, un chiffre record de 960 000 transactions a été enregistré dans l’ancien. Le taux de rotation des logements aussi est particulièrement élevé, à 3,3 %, contre 3,2 % au maximum sur la période 2000-2007. En 2018, les résultats devraient être bons, mais probablement inférieurs à ceux de 2017. L’année dernière, le rythme avait été soutenu pendant le premier semestre, avec une forte croissance des volumes par rapport à 2016, avant un ralentissement. Le même scénario pourrait se produire en 2018, toutefois, il faut attendre quelques mois pour dégager une tendance. Sur la question de l’évolution des prix, aucun changement brusque n’est attendu après la progression de 1,8 % observée en 2017. Important Cette année, ils pourraient croître de 2 %, mais avec des écarts notables entre les régions et les différentes zones de tension. Perspectives d’évolution des taux Important Pour la deuxième moitié de 2018, les experts tablent sur une stabilité des taux sous la barre des 2 % ou 2 % au maximum. D’un côté, la Banque centrale européenne (BCE) ne devrait pas relever ses taux directeurs afin de soutenir la reprise économique, alors que plusieurs pays d’Europe connaissent des taux de chômage encore très élevés (9,5 % dans l’Hexagone). De l’autre, la croissance est de retour, mais l’inflation reste faible. A priori, aucune remontée brusque n’est prévue. Le contexte reste favorable à un achat immobilier Les ménages qui ont un projet immobilier et la possibilité de le concrétiser ont intérêt à se lancer maintenant, avant un éventuel redressement des taux immobiliers. En effet, si la BCE se décide tout de même à durcir les conditions de refinancement des banques, celles-ci risquent de réviser leurs barèmes à la hausse, pénalisant certains candidats à l’accession à la propriété. Pour tous les autres qui satisfont aux critères des banques, il n’y a pas d’hésitation à avoir.