Fin février, le pouvoir d’achat immobilier des acquéreurs enregistre peu de variations, selon le dernier palmarès de Meilleurtaux.com. Et ce grâce à des taux de prêt immobilier qui se maintiennent à des niveaux bas pour tous les profils et dans toutes les régions. Toutefois, si à Saint-Etienne, au Mans ou à Nîmes, les emprunteurs peuvent acheter une surface un peu plus grande que le mois dernier, il n’en est pas de même à Paris, Bordeaux, Strasbourg, Toulouse, Grenoble, Dijon, Angers, Toulon, Montpellier, où la surface recule légèrement. Les conditions de financement restent exceptionnelles en ce début d’année 2018. Si les taux de crédit sont bas, les prix sont, eux, élevés. Nous nous sommes donc penchés sur le pouvoir d’achat immobilier des acquéreurs dans les 20 grandes villes de France. Par rapport au mois dernier, le pouvoir d’achat est à l’équilibre, avec quelques disparités. Avec des mensualités de crédit immobilier équivalentes, le pouvoir d’achat varie fortement En calculant une mensualité de crédit immobilier de 1 000 euros sur 20 ans (hors assurance) et en se basant sur les prix du dernier baromètre LPI-SeLoger, nous constatons une progression du pouvoir d’achat des emprunteurs à Saint-Etienne (+3m²), au Mans (+3m²) et à Nîmes (+1m²). A l’inverse, il diminue d’1 m² à Paris, Bordeaux, Strasbourg, Montpellier, Toulouse, Grenoble, Dijon et de 3m² à Angers, soit l’équivalent d’une petite salle d’eau en moins ou d’un placard. Dans les autres villes du palmarès, Le Havre, Reims, Marseille, Rennes, Lille, Nantes, Nice et Lyon il ne bouge pas. Ainsi avec des mensualités de prêt immobilier équivalentes, un Parisien pourra acheter un bien de 22 m², un Bordelais de 48 m² et un Stéphanois de 154 m². Top 10 des villes où les emprunteurs ont le plus de pouvoir d’achat 1Saint-Etienne (154 m²), 2Le Mans (113m²), 3Le Havre (110m²), 4Nîmes (100m²), 5Angers (98m²), 6Toulon (89m²), 7Reims (88m²), 8Dijon (87m²), 9Grenoble (83m²), 10Marseille (75m²). L’astuce : négocier son taux immobilier et comparer les banques Le bon conseil à retenir pour les emprunteurs qui souhaitent concrétiser une acquisition est de négocier les conditions du crédit et ce, en négociant le taux immobilier avec la banque. La comparaison est un élément essentiel, surtout en période de sensibles progressions de taux. En fonction du profil de l’emprunteur (apport, niveau de revenus, etc.) la banque pourra accepter de diminuer son taux d’intérêt, et sur la durée totale du crédit, quelques centimes deviennent quelques milliers d’euros. Ainsi, nous constatons des efforts importants dans certaines régions où il est possible d’obtenir des taux canons. Par exemple, à Oranges, un taux a été négocié à 1,10% sur 15 ans pour des revenus nets de 3 800 euros, contre un taux de marché affiché à 1,45%. A Dijon, pour une acquisition de résidence principale d’un montant de 356 00 euros, le taux consenti sur 20 ans était de 1,20% contre un taux moyen de 1,65%.