Bonne nouvelle pour les candidats au premier achat de leur résidence principale. Le président a finalement décidé de maintenir le Prêt à taux zéro jusqu’en 2021. Toutefois, la future version du dispositif ne concernera que les moins tendues. Par ailleurs, au lieu de 40 %, elle ne financera plus que 20 % du montant de l’opération. Le PTZ, une aide à l’accession précieuse pour les primo-accédants Les Français qui souhaitent acheter ou faire construire pour la première fois un logement destiné à être occupé au titre de la résidence principale peuvent recourir au prêt à taux zéro ou PTZ, qui complète un emprunt immobilier. Peuvent également en bénéficier les particuliers qui n’ont pas été propriétaires de leur résidence principale depuis au moins deux ans. Ce prêt sans intérêt et sans frais de dossier est distribué par les établissements bancaires qui ont signé une convention avec l’État et l’organisme chargé de gérer le dispositif. Le PTZ s’adresse aussi aux ménages qui font l’acquisition d’un bien ancien, sous réserve de s’engager à y réaliser des travaux dont le coût correspond au moins au tiers de son prix d’achat. Les évolutions prévues à partir de 2018 Alors que le PTZ est actuellement éligible à toutes les communes des zones A à C, entre 2018 et 2021, il ne sera plus proposé que dans les A, A bis et B1, caractérisées par une forte tension. Les primo-accédants des zones B2 et C pourront encore y prétendre en 2018 et 2019, mais il sera limité à 20 % du budget total. Quant aux ménages désireux de financer un bien ancien avec travaux, ils devront à partir de 2018 se cantonner aux zones B2 et C. Le montant et les modalités de remboursement du prêt sont fonction de multiples critères : prix d’achat ou de construction du bien et frais annexes, composition et ressources du ménage, localisation du bien (zones A à C). L’octroi du PTZ est soumis à des conditions de revenus, qui varient suivant la zone et la composition du foyer. Il est possible de négocier un différé de remboursement. Durant cette période, l’emprunteur ne rembourse que des parts du capital, les intérêts étant mis en suspens. Le calcul du différé, variable de 5 à 15 ans, se base sur les tranches de revenus du ménage.