Pour un futur acquéreur, la non-obtention d’un prêt bancaire est un obstacle majeur à la réalisation d’une transaction immobilière. Une situation qui peut être assez désagréable, surtout si le bien en question convient aux besoins de l’acheteur. Toutefois, un tel désagrément peut être évité en adoptant quelques petits réflexes, simples mais efficaces qui peuvent épargner au futur acquéreur déception et perte de temps. Lorsqu’une personne projette de se lancer dans l’achat d’un bien immobilier, l’obtention d’un prêt immobilier fait partie des conditions sine que non qui lui permettent de mener à bien les négociations en vue de l’obtention de la propriété. Mais avant de prendre contact avec un quelconque établissement financier, le futur acquéreur doit franchir quelques étapes. L’une des premières démarches à exécuter sera d’évaluer sa capacité d’emprunt. Une fois établi, ce paramètre lui permettra de prendre conscience du budget qu’il pourra consacrer à son investissement. Grâce à cela, l’acheteur sera plus objectif dans le choix de la propriété qu’il envisage d’acquérir. Une telle opération peut se faire avec l’aide de sa propre banque, et d’éviter ainsi de perdre du temps à frapper aux portes de tous les organismes de crédit. Les taux immobiliers à la remontée En 2016, les taux des crédits immobiliers sont arrivés à un niveau de médiocrité qui n’aura jamais été atteint jusqu’alors. Mais depuis, bien que la vitesse de progression soit encore assez faible, une remontée de ces taux commence à se faire sentir. Ainsi, vers la fin du mois de janvier 2017 et selon les chiffres recueillis auprès de l’Observatoire du crédit logement, les crédits immobiliers ont enregistré un taux moyen de 1,38%, sans distinction de durée, alors que le mois de décembre 2016 a affiché un pourcentage de 1,34. Par ailleurs, un courtier se spécialisant dans le domaine du crédit immobilier prévoit une hausse modérée de l’ordre de 0,20% à 0,30% pour les prochains mois à venir. Ainsi, selon ce professionnel,un bon profil peut aujourd’hui obtenir un crédit à 1,70 % sur vingt-cinq ans, ce qui reste exceptionnellement bas. Les futurs acquéreurs devraient profiter de la conjoncture actuelle, et d’avoir recours à un prêt immobilier pour financer leur investissement. Ils pourront ainsi épargner leurs liquidités, en effectuant des placements qui pourraient leur être plus bénéfiques. Prendre conscience des éventuelles dépenses Avant de souscrire à un prêt immobilier, un emprunteur doit avant tout évaluer toutes les dépenses qu’il aura à effectuer sur le bien immobilier dont il est question. Il devra notamment prendre en compte les différentes charges concernant les démarches administratives pour la validation légale de la transaction, mais aussi le coût des différents qu’il devra éventuellement entreprendre pour la remise en état du logement. Afin d’avoir une notion du montant à dépenser pour les travaux à effectuer, le futur acquéreur peut faire appel à une entité compétente pour établir un diagnostic technique obligatoire, qui offrira une vue d’ensemble sur les coûts. Dans certains cas, une contre-visite peut être nécessaire en ayant recours au service d’un entrepreneur. À noter que l’emprunteur bénéficie d’un délai de réflexion, et qu’il sevrait d'en faire bon usage pour procéder à la comparaison de plusieurs devis avant d’entamer les négociations.