Depuis l’élargissement de ses conditions au 1er janvier 2016, le prêt à taux zéro a séduit nombre de jeunes ou de ménages modestes en les aidant à acquérir leur premier logement, dans le neuf ou l’ancien. Les principales conditions Conçu dès le départ pour permettre à davantage de Français de devenir propriétaire, le PTZ (prêt à taux zéro) est, comme son nom l’indique, un prêt sans intérêt et sans frais, qui vient en complément d’un ou plusieurs autres prêts bancaires. Il est destiné aux primo-accédants, c’est-à-dire aux personnes qui souhaitent devenir pour la première fois propriétaires de leur résidence principale (il faut y habiter au moins 8 mois par an). Au départ réservé aux logements neufs, il peut s’appliquer à du bâti ancien, depuis le 1er janvier 2016, sous réserve que le budget global intègre, pour au moins 25 %, des travaux de rénovations ou d’amélioration énergétique. Il est destiné aux particuliers, les personnes morales ne pouvant y accéder. Le montant et la durée d’un PTZ Le montant du prêt dépend des revenus de l’emprunteur, qui ne doivent dépasser un certain plafond, calculé en fonction de la taille du ménage et de l’endroit où se situe le bien à acheter. Le ptz peut financer jusqu’à 40 % du montant total de l’acquisition, construction ou achat, en incluant les honoraires de négociations. Sont exclus les frais d’acte notarié et les droits d’enregistrement. Il peut monter jusqu’à 138 000€. Un célibataire, par exemple, gagnant 2500 € par mois, peut emprunter jusqu’à 60 000 € pour acquérir un logement neuf en région parisienne, d’une valeur de 180 000 €. La durée totale du prêt varie entre 20 ans et 25 ans, avec une période de différé d’une durée de 5 à 15 ans, pendant laquelle l’emprunteur ne rembourse rien. Plus les ménages sont modestes, plus les conditions sont avantageuses. Au bout de 6 ans, le ménage peut louer son logement, même s’il n’a pas fini de rembourser son emprunt, ceci afin de favoriser la mobilité géographique. Une seule demande de PTZ ne peut être déposée par ménage et par achat.