Ces dernières années, les taux de crédit immobilier ont atteint des niveaux extrêmement bas. Les taux affichés dans les offres promotionnelles des banques ne correspondent cependant pas tout à fait aux mensualités que le client doit payer. Le coût réel d’un crédit inclut en effet d’autres éléments, à savoir les frais de dossier et l’assurance. Le TEG en quelques chiffres Actuellement, il est possible d’emprunter à des taux très attractifs : 1,90% sur 25 ans, 1,60% sur 20 ans ou encore 1,40% sur 15 ans. Il convient cependant de faire la distinction entre ces taux dits nominaux et le taux effectif global (TEG) qui constitue le véritable coût du crédit. Pour en comprendre la différence, prenons l’exemple d’un crédit de 200 000 euros sur 20 ans, avec un taux nominal de 1,6%. Après calcul, la mensualité théorique s’élève à 974,32 euros. En outre, la banque facture des frais de dossier. À titre d’exemple, si ceux-ci s’élèvent à 1000 euros, pour que l’emprunteur puisse disposer d’un montant net de 200 000 euros, le capital emprunté sera réévalué à 201 000 euros. Avec un taux nominal de 1,6%, la mensualité s’établit après calcul à 979,19 euros. Rapporté aux 200 000 euros réellement disponible, cette mensualité correspond à un taux de 1,65%. À cela s’ajoute également le coût des assurances. Si l’on considère qu’il représente 0,36%, soit 720 euros par an, l’équivalent de 60 euros mensuels, le coût réel du crédit se monte ainsi à 1039,19 euros par mois. Par rapport au capital vraiment disponible, le taux réel est ainsi de 2,29%, ce qui est assez loin des 1,60 % proposés au départ. Ainsi, avant de s’engager, il convient d’effectuer une simulation de prêt immobilier pour connaître ce taux effectif global. Épargner ou solder un prêt, faites le bon choix En somme, c’est le TEG qui détermine le coût réel du crédit. Tout emprunteur a intérêt à connaître ce taux réel, non seulement pour évaluer les mensualités à payer sur toute la durée du crédit, mais aussi pour pouvoir faire le bon choix entre solder le prêt ou épargner un capital équivalent en cas d’importantes rentrées d’argent. En effet, au lieu d’un remboursement anticipé, conserver le crédit et placer l’argent peut être profitable, si le taux net servi par le placement en question est supérieur au TEG.