Bien que les taux d’intérêt pratiqués par les banques en matière d’emprunt immobilier aient amorcé une remontée depuis décembre 2016, leur niveau rend tout de même intéressant l’investissement dans la pierre. À part le taux, plusieurs autres éléments doivent être négociés au mieux pour réduire le coût total d’un emprunt. Mettre toutes les chances de son côté Pour un banquier, deux paramètres fondamentaux servent de critères de base pour évaluer la solvabilité et la motivation d’un client. D’une part, des revenus réguliers et conséquents vont rassurer le conseiller bancaire sur votre capacité de remboursement. D’autre part, le montant de l’apport personnel au départ aura une influence d’autant plus grande qu’il sera important. En prenant goût à mettre de l’argent de côté, les Français se dotent d’un solide argument en cas d’emprunt, car mettre sur la table un apport personnel, d’au moins 20 % du montant total du crédit immobilier, peut faire baisser le taux appliqué jusqu’à 0,4 point suivant les profils. De même, si vous n’avez pas été propriétaire de votre résidence principale au cours des deux dernières années, pensez à regarder du côté des aides accordées par l’État, qui soutient l’accession à la propriété via plusieurs dispositifs. Le prêt à taux zéro (PTZ) est le plus demandé. Sa version 2016 permet de financer jusqu’à 40 % du bien, suivant vos ressources, et semble toujours applicable. Rappelez-vous enfin que, si les négociations financières ne sont pas votre fort, vous pouvez toujours faire appel à un courtier en immobilier, dont le métier est de dénicher les meilleures conditions d’emprunt en faisant jouer la concurrence entre banques. Pensez à l’avenir avant de signer Les emprunts durant entre 15 ou 20 ans, il est possible que votre situation personnelle évolue avant la clôture du prêt.Il est donc nécessaire de négocier l’exonération des pénalités en cas de remboursement anticipé, et surtout, si vous envisagez de changer de maison, d’intégrer la transférabilité du prêt dans votre contrat. Ainsi, en cas de négociation d’un nouveau crédit immobilier, vous pourrez conserver les mêmes conditions de taux et de garantie. Dernier point à ne pas négliger, l’assurance emprunteur exigée par votre banquier pour vous couvrir en cas d’incapacité à rembourser. En négociant une délégation d’assurance, vous pourrez changer votre contrat et ainsi garder une chance de réduire ce poste jusqu’à 60 % en souscrivant auprès d’une autre compagnie. La loi autorise désormais de changer d’assurance emprunteur au bout d’un an.