Si vous cherchez un placement sûr pour votre épargne, et pour vous constituer un patrimoine, l’immobilier reste l’alternative la plus intéressante. Toutes les conditions sont réunies sur le marché pour réussir votre projet. Comme les acquéreurs, les vendeurs y trouvent leur compte. Conditions toujours favorables aux emprunteurs Après plus deux années de baisse continue, les taux des prêts immobiliers sont repartis à la hausse en fin 2016, mais la progression reste très modérée. Le crédit à l’habitat reste donc très bon marché, la moyenne s’établissant à 2 %, quelle que soit la durée d’emprunt, même à 20 ou 25 ans. Si vous envisagez de vous offrir votre première résidence principale ou de vous lancer dans un investissement locatif, le marché est en votre faveur. Selon les estimations de nos spécialistes, entre février 2016 et maintenant, avec une mensualité de 1000 euros pour un prêt sur 20 ans, vous pouvez emprunter 10.000 € supplémentaires. En dépit de ces conditions très attractives pour les emprunteurs, les banques n’ont pas modifié leurs critères de sélection depuis quatre ans. L’apport personnel reste exigible pour couvrir au moins les droits de mutation (désignés plus communément, mais à tort, comme les « frais de notaire »). La stabilité professionnelle aussi est importante, aussi, pour avoir les meilleures chances, vous ou votre éventuel co-emprunteur devez être salarié en CDI. Les prêteurs s’intéressent toutefois à différents profils, notamment les jeunes à fort potentiel, si vous correspondez à leurs critères, vous pouvez bénéficier d’un taux compétitif, avec parfois un financement de 110 %. Concernant le taux d’endettement, le maximum généralement applicable est de 33 %, mais si vous présentez un très bon profil, avec un reste à vitre élevé, la banque peut accepter jusqu’à 40 %. Hausse des prix satisfaisante pour les vendeurs Comme les taux, les prix ont entamé leur ascension dans la majorité des grandes villes, mais l’augmentation enregistrée n’a pour l’instant fait que compenser le recul observé en 2014 et 2015. Les notaires s’accordent à dire que dans l’ancien, les prix sont revenus à leur niveau de début 2014, suffisamment pour contenter les vendeurs. Ces derniers ont d’ailleurs intérêt à mettre leur bien dès maintenant sur le marché. Le dynamisme des ventes, initié en 2016 (la meilleure année d’activité depuis 5 ans) est toujours d’actualité. Et les chiffres de janvier et février 2017 montrent que la tendance se maintient, ce qui ne surprend guère les professionnels. En 8 ans, le Crédit Foncier estime à 29 % le gain de pouvoir d’achat immobilier des ménages, grâce à la baisse des prix combinée à la chute des taux de crédit.