Les études sur l’immobilier suite au Covid-19 ont retracé des tendances à la hausse des prix des biens. Parmi le top 3 des pays affichant les tarifs les plus chers figurent la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Ces faits n’ont pas impacté l’engouement des européens à investir dans ce secteur. La crise sanitaire a transformé le paysage immobilier en Europe. Presque sur tout le continent, les prix des biens (maisons, appartements…) ont augmenté. L’agence Meilleurs Agents a effectué des études permettant d’établir un nouveau classement des villes selon les coûts des propriétés. Dans la liste par ordre décroissant des valeurs de vente, le Royaume-Uni s’affiche en tête de file. La Belgique, l’Espagne et l’Italie enregistrent les montants les plus faibles. Ces études ont également évoqué le nouvel aspect des demandes d’achat chez les ménages européens. Les citadins se tournent davantage vers l’espace rural en choisissant un cadre de vie loin des grandes villes. Des prix de l’immobilier plus chers face à un pouvoir d’achat faible Le secteur immobilier a connu un rebond à la sortie des crises du Covid-19. En France par exemple, les volumes de transactions enregistrés s’élèvent à 1,2 millions de vente en 12 mois. Et pourtant, la métropole a connu une hausse de 5 % sur le prix de ces biens. Le mètre carré se vend actuellement en moyenne à 3 006 euros. Parmi les pays d’Europe qui affichent les tarifs immobiliers les plus élevés, l’Hexagone occupe la troisième position. Le Royaume-Uni est le premier de ce classement. Il détient le prix au m2 le plus élevé avec 3 638 euros/m2. Cet État devance l’Allemagne qui affiche 3 066 euros/m2. Face à ces classements de prix, le pouvoir d’achat immobilier dans ces pays ne suit pas cette tendance. Les ménages en France et au Royaume-Uni sont cités parmi ceux dont les moyens d’achat sont les plus faibles du continent européen. Avec un revenu permettant d’acheter 40 m2, un couple qui projette acheter un bien en Angleterre n’aura que 12 m2. Il en est de même pour un foyer français qui désire s’installer à Paris. Avec les moyens lui permettant d’avoir 64 m2 en régions, il n’obtiendra que 12 m2 sur la capitale. Pourtant, en plus d’une résidence principale, les ménages aspirent pouvoir se tourner vers l’investissement locatif. Les européens tendent à investir dans l’immobilier péri-urbain Le confinement et le télétravail ont changé les préférences des acheteurs européens sur le choix de leurs lieux de vie. Les zones campagnardes qui offrent une grande superficie et des espaces verts, à des faibles prix, sont très recherchées. Malgré ces changements de mode de vie causés par la crise sanitaire, les tarifs immobiliers dans les mégalopoles européennes s’accroissent. Même avec cette tendance à la hausse de prix, les villes attirent toujours les acheteurs, particuliers ou bailleurs. Parmi les plus plébiscitées, la grande agglomération portugaise figure en tête de liste (Lisbonne : +7,8 % en 2021). Madrid, Bruxelles et Berlin ont aussi connu des augmentations du taux d’attractivité respectives de +1,6 %, +4,8 % et +6,2 %. Face à ces grandes villes, Paris et Rome affichent des prix à la baisse. Si les coûts de l’immobilier ont augmenté partout en France, dans la capitale française, les prix ont chuté de -1,7 %. La ville italienne enregistre un prix décroissant des biens mis en vente avec une valeur de -0,6 %. Le cas de cette cité transalpine fait exception dans toute l’Europe. En effet, les tarifs immobiliers y ont connu des diminutions bien avant la crise du Covid.