Le redémarrage du secteur de l’immobilier et de la ville s’est opéré dès la sortie des confinements de 2020. Les ventes des biens anciens et la part des nouvelles constructions ont participé à la croissance de l’économie de l’Hexagone. Les études du cabinet d’audit EY concernant des dirigeants municipaux ont confirmé le rebond du secteur. L’industrie de l'immobilier et de la ville regroupe des activités en rapport avec à la sortie de terre de bâtiments. Sont compris les bureaux, les logements, les sites commerciaux,. .. Cela concerne également les acteurs qui prennent en charge l’exploitation des terrains. L’ensemble de ce vaste domaine participe à la création de beaucoup de postes. Au total, 8,5 % des emplois français y sont liés. Il représente la meilleure filière parmi les activités économiques du pays. Les effets des crises sanitaires liées au Covid-19 ont été durement ressentis par les professionnels du secteur. Cependant, dès 2020, les rebondissements ont contribué à une amélioration économique conséquente. Un rebond qui fait face à une pénurie de professionnels du secteur Le secteur de l’immobilier et de la ville a connu des difficultés lors des crises sanitaires de 2020. Cependant, dès l’année d’après, le domaine a enregistré une croissance qui a contribué à l’amélioration de l’économie nationale. Ces activités ont permis la création de 51 100 emplois et un apport équivalent à 11 % du PIB français. Les études menées par la Fondation Palladio et Business Immo et le cabinet EY auprès des dirigeants confirment cette relance. Une hausse de 7,7 % est enregistrée pour l'industrie de l'immobilier et de la ville dans la période 2020-2021. En même temps, un accroissement du même ordre (7 %) est observé pour l’ensemble de l’économie du pays. La croissance des ventes immobilières est liée aux choix des acquéreurs de se tourner vers les biens anciens. Elle est également fonction de leur capacité d’emprunt. Ces anciennes bâtissent constituant souvent des valeurs refuges. Cependant, le domaine de l’immobilier et de la ville subit actuellement une pénurie de compétences à embaucher. Malgré la flambée des ventes et des acquisitions immobilières, le secteur compte de moins en moins d’experts. En effet, le contexte exige des savoir-faire dans l’immobilier et sur les futurs projets d’urbanisme de chaque localité. Ces faits constituent un frein pour les recruteurs à l’affût des profils adéquats aux demandes. Vers une redynamisation de l’immobilier ancien À l’issue des confinements, le secteur des logements anciens a connu une revalorisation. Beaucoup d’acquéreurs se sont tournés vers l’achat et les rénovations des bâtisses déjà sur pied. D’un autre côté, les nouvelles constructions se heurtent à une certaine lenteur des délivrances des permis de construire. Selon le cabinet EY : Parmi les explications, une frilosité grandissante des élus locaux sur l'acte de construire, voire une certaine réticence face à la difficulté à faire accepter les projets urbains. La croissance de l’industrie de l’immobilier et de la ville s’avère rassurante pour 84 % des dirigeants enquêtés. Ces derniers voient des belles perspectives avec de meilleures retombées économiques au moins équivalentes à celles de 2019. Ainsi, pour pouvoir traiter les nombreuses nouvelles demandes, les municipalités envisagent de recruter du personnel. Embauchés en CDI, ces futurs collaborateurs se chargeront de rattraper les retards de traitement des dossiers de construction. Cela représente une aubaine pour les étudiants qui souhaitent exercer dans ce secteur après leurs études.