Les métropoles qui recevront les épreuves des prochains Jeux Olympiques pourraient gagner en rentabilité à deux ans de la compétition. Pour un investissement dans ces zones affriolantes, différents arguments de taille peuvent être avancés. Parmi eux figurent les taux de rentabilité enregistrés dans ces villes ou l’affermissement des prix depuis 2017. Pour les investisseurs dans l’immobilier, les Jeux olympiques (JO) de Paris 2024 et leur impact génèreront une offre intéressante. Cet effet demeure néanmoins éphémère, d’après une analyse menée par les portails Meilleurs Agents et SeLoger. La transformation potentielle du marché de la location sur le long terme reste à considérer. À titre d’exemples, des communes telles que Vaires-sur-Marne et Élancourt montrent des niveaux de rentabilité élevés. Elles affichent en revanche des proportions de locataires significativement moins importantes que dans d’autres secteurs plus attrayants. Un écart respectif de 39,5 % et 35,6 % a été relevé. La vacance locative une fois les JO achevés représente donc un piège à éviter. L’arrivée du Grand Paris Express aux investisseurs Les métropoles qui hébergeront des Olympiades profiteront toutes de croissances urbaines d’ampleur. Dans le même temps, le Grand Paris Express entraînera aussi une répercussion positive sur l’investissement. Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques pour les deux plateformes citées plus haut, confie au Parisien : L’extension de la ligne 14 jusqu’à Saint Ouen et Saint Denis, la ligne 16 qui reliera la gare de Saint Denis Pleyel à celle de Noisy Champs et la ligne 15 qui fera le tour de Paris, modifiera le paysage immobilier sur le long terme. Barbara Castillo Rico À ceux qui prévoient d’y réaliser un investissement locatif d’ici là, l’on conseille d’effectuer une loi Pinel simulation. Ce faisant, ils sauront si leur projet peut bénéficier ou non de ce dispositif de défiscalisation. La majeure partie des Olympiades durant ce rendez-vous se tiendront dans la capitale française. Toutefois, l’investissement dans la Ville Lumière semble largement loin de couvrir l’option la plus alléchante. Selon Meilleurs Agents et SeLoger, il s’agit d’une conséquence des tarifs excessivement dispendieux. De ce fait, la rentabilité brute diminue à 3,4 %, ce qui correspond à l’une des moins impressionnantes du classement. Les meilleures opportunités se trouvent en Seine-Saint-Denis Le décryptage des deux sites immobiliers octroie le meilleur score sur ce plan à Saint-Étienne. La métropole stéphanoise a obtenu un taux brut de 9,4 %. Ceci pour une augmentation des prix de 27,6 % sur cinq années. Dans deux ans, de nombreuses épreuves olympiques et paralympiques y seront organisées. L’enquête remarque malgré tout que les aubaines d’investissement les plus affriolantes se situent en Seine-Saint-Denis. Le département francilien se caractérise surtout par : L’accueil des épreuves de natation et d’athlétisme ; La présence du village olympique. Des rentabilités de 6,7 %, 6,5 % et 5,4 % ont été observées dans trois communes du département. Il s’agit respectivement de La Courneuve, du Bourget et de Saint-Denis. En outre, cette dernière hébergera en 2023 des rencontres d’une autre compétition sportive majeure : le mondial de Rugby. S’y dérouleront notamment le match d’ouverture du championnat et celui de la finale. Plus généralement, les coûts de l’immobilier se sont envolés depuis cinq ans dans chacune des métropoles accueillant les JO 2024. Parfois, des variations plus fortes que la moyenne nationale de +22,3 % se sont produites. Seules trois communes subissent un délicat retrait du tarif/m² depuis 2021 : Boulogne-Billancourt, Colombes et Paris. Nonobstant, elles dégagent de belles rentabilités.