En France métropolitaine, le contexte post-pandémique a amélioré l’attractivité des secteurs maritimes en matière de logement. En conséquence, comme le montrent de nombreuses études, plusieurs marchés immobiliers locaux subissent une grande tension. De ce fait, les acheteurs doivent prévoir un budget plus conséquent pour vivre sur la côte atlantique par exemple. Sur le plan de l’immobilier, la crise liée au Covid-19 a intensifié l’attractivité des zones balnéaires en France. À cause de cette accentuation, les tarifs des biens ont flambé dans plusieurs marchés locaux. Ainsi, la micro-niche du marché continental a connu un étirement surprenant. MeilleursAgents a conduit une étude sur les 5 îles ayant une superficie importante et jouxtant les façades littorales de la côte métropolitaine. Le portail d’estimation immobilière a alors découvert qu’en moyenne, les habitations sont vendues à 3 566 euros/m² sur l’île d’Oléron. À Belle-Île-en-Mer et à Noirmoutier, la pierre coûte respectivement 790 euros et 1 105 euros de plus. Ces prix ont été enregistrés le 1er avril dernier. Certaines hausses dépassent les 20 % sur un an Les tarifs moyens les plus abordables se trouvent en Corse, à 3 433 euros/m². En revanche, les plus conséquents ont été relevés à l’Île de Ré, à 7 490 euros/m². Pour les ménages souhaitant acheter un bien dans ces localités, Il est recommandé d’effectuer une loi pinel simulation. Ce faisant, ils pourront savoir si leur projet leur permet de profiter de la défiscalisation offerte par ce dispositif. Sur le marché des logements près ou en bord de la mer, d’impressionnantes hausses des tarifs se sont aussi produites. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les maisons dans plusieurs communes côtières voient leurs prix immobiliers garder une variation haussière. Les professionnels du secteur notent qu’au 1er avril 2022, les coûts à Toulon ont grimpé à 3 032 euros/m². Soit une progression de 6,4 % sur un an. Dans le même temps, des tendances analogues ont été aperçues à : Fréjus : 3 903 euros/m² (+5,3 %) ; Marseille : 3 149 euros/m² (+9 %) ; Nice : 4 698 euros/m² (+7 %) ; Antibes : 5 751 euros/m² (+9,7 %). La côte Nord bénéficie également du goût amplifié des acquéreurs pour les villes en front de mer. Beaucoup de communes ont été concernées par des évolutions de plus de 20 % sur la seule année 2021. Parmi ces communes, on cite par exemple : La Rochelle ; Saint-Malo ; La Baule-Escoublac ; Saint-Pierre-d’Oléron ; Biscarrosse. Le marché immobilier en Bretagne s’échauffe S’agissant du segment des appartements, les élévations annuelles ont également franchi les 20 % dans certains secteurs. Selon les notaires de France, c’est le cas dans Les Sables-d’Olonne, à Saint-Hilaire-de-Riez, au Touquet-Paris-Plage. Ailleurs, les envolées sur une année s’avèrent également positives, bien qu’elles puissent sembler plus faibles. À Biscarrosse et à Royan, les prix se sont renchéris de 8 % et 10 %. Sur la côte Ouest, les chiffres de la Fédération nationale de l’immobilier font également état de montées spectaculaires. Intégrant la période janvier-mars 2022, ces données révèlent qu’au 1er avril 2022, les prix immobiliers ont atteint : 3 800 euros/m² à Vannes (+8,5 % sur un an) ; 2 519 euros/m² à Lorient (+12,9 %) ; 2 257 euros/m² à Quimper (+15,8 %) ; 2 324 euros/m² à Brest (+14,2 %). Cette attractivité du littoral atlantique s’explique en partie par les projets de maisons de vacances pour les retraités. Selon un rapport de Popsu Territoires, ces derniers contribuent à la tension des marchés au bord de l’Atlantique et bretons. Ils sont motivés par une attention grandissante aux répercussions des bouleversements climatiques, soutiennent les auteurs de l’étude.