Selon les derniers chiffres de la Safer publiés mardi dernier, les prix des maisons de campagne ont gagné 9,3% en un an. Les envies de grand air des Français en période de crise sanitaire ont bousculé le marché de l’immobilier en zone rurale, faisant bondir les prix dans certains départements. Si les prix de l’immobilier ont augmenté dans la plupart des villes moyennes, les Français se sont également mis au vert et ont été nombreux à préférer le calme des zones rurales à la ville, après la crise du Covid-19. C’est en tout cas ce que révèle la Safer (réseau national des Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural) dans un communiqué de presse paru ce mardi et rapporté par Capital. Elle dévoile que 135 790 maisons de campagne ont trouvé preneur en 2021, un chiffre en hausse de 21,3 % par rapport à 2020. Une simulation prêt immobilier est indispensable pour avoir des informations sur les envies d’achat. Dans le même temps, les prix moyens des maisons dans ces zones ont poursuivi leur ascension et ont augmenté de 9,3% en 2021. Ainsi, le prix de vente moyen pour une maison a atteint 199 000 euros en moyenne. Certains départements ont été visiblement plus attractifs que d’autres et ont vu le prix des maisons de campagne flamber, dépassant parfois largement plus de 10% de hausse en un an. Jusqu’à 17,8% de hausse dans les Pyrénées-Orientales Certains départements ont connu des hausses de prix plus importantes que d'autres. L'étude a enregistré des augmentations considérables en Haute-Savoie (+14 %), dans les Landes (+14,3 %), les Alpes-de-Haute-Provence (+16 %) et la Creuse (+16,7 %). Les Pyrénées-Orientales ont connu la plus forte augmentation au niveau national, avec +17,8%. Le prix moyen d’une maison de campagne atteignait en moyenne 284 000 euros. Il fallait donc débourser environ 40 000 euros de plus, par rapport à l’année précédente pour le même bien. L'examen de la courbe des prix sur tout l’Hexagone révèle des déséquilibres entre les différentes régions. Les augmentations ont été plus importantes notamment en Bretagne (où les départements ont connu des hausses comprises entre 8,8% et 12,7%) en Nouvelle-Aquitaine et en Provence-Alpes-Côte d'Azur, où les prix sont en hausse (à l'exception des Hautes-Alpes où les prix baissent de 3,4%). Même chose également en Centre-Val-de-Loire où les départements ont globalement subi des hausses supérieures à 10%. L’Est majoritairement épargné par cette tendance L’étude révèle par ailleurs que plusieurs départements semblent ne pas avoir connu cette tendance et ont même vu leurs prix baisser. Parmi eux, on retrouve la Haute-Corse (-4,7%) et l'Allier (-1%), et principalement de nombreux départements situés dans le grand Est notamment : la Meuse (-6,6% en un an), les Ardennes (-3,4%), la Haute-Saône (-0,9%) et la Côte d'Or (-0,6%).