Les Français, en particulier les habitants des grandes villes, ont été nombreux à envisager un déménagement après le premier confinement. Leur objectif était alors de trouver une meilleure qualité de vie. Mais tout laisser derrière soi n’est pas chose aisée, sauf si on a l’assurance de pouvoir s’en sortir financièrement dans la nouvelle vie. Des difficultés d’accès au logement dans les grandes villes Les grandes villes concentrent généralement les activités professionnelles. Cependant, l’accès au logement y est très difficile et les bouleversements causés par la crise sanitaire n’y ont rien changé. L’exemple le plus parlant reste la capitale où le prix moyen du mètre carré n’est plus redescendu en dessous des 10 000 euros. Ce qui implique que pour la plupart des travailleurs, après la prise en considération du prix, des frais de notaire et du coût d’un éventuel crédit immobilier, leurs revenus leur permettent à peine de se positionner sur un studio. Ce type de bien peut convenir à une personne célibataire, mais n’est aucunement compatible avec une vie de famille. La solution la plus pertinente est alors de s’établir en périphérie, sur la Grande Couronne. Mais la pénurie de biens disponibles pose problème, tellement cette zone est prisée par les acheteurs. Trois villes allient prix toujours accessibles et opportunités professionnelles La possibilité de télétravailler n’est pas accessible à tout le monde, raison pour laquelle trouver un point de chute professionnel devient primordial, au même titre que trouver le logement idéal. Une récente étude s’est penchée sur les critères de recherche des citadins concernant leur potentielle future résidence. Les candidats au déménagement sont en quête de villes proposant des opportunités professionnelles, mais présentant également un cadre de vie agréable (verdures, espaces extérieurs…). D’après cette enquête, trois villes remplissent les critères recherchés par les acheteurs. Important La palme revient à Mulhouse, une ville où il est possible pour un salarié en CDI (6,29 % des actifs) d’acquérir un bien immobilier s’étendant sur 83 mètres carrés (le mètre carré se négocie en moyenne à 1 795 euros. Orléans arrive en deuxième position. Dans cette ville, le pouvoir d’achat immobilier d’un travailleur en CDI correspond à une résidence de 69 mètres carrés. Cette fois, le mètre carré coûte en moyenne 2 601 euros. Pour information, à Orléans, 7,22 % des travailleurs sont en CDI. Le podium est complété par Dijon, avec un mètre carré affiché à 2 670 euros, pour un pouvoir d’achat moyen de 57 mètres carrés. Mais plus que les surfaces accessibles, ce sont les opportunités professionnelles qui attirent les habitants des grandes villes dans cette localité. L’année dernière, pas moins de 250 000 offres d’emploi y ont été recensées.