D’après une étude récente, la capacité d’endettement des Français avec le Smic a grandi de 61,3 % depuis 2012. Une hausse qui est issue de l’augmentation du salaire minimum combinée à la diminution des taux d’emprunt. Grâce à cette situation, le pouvoir d’achat immobilier s’est intensifié dans la plupart des communes moyennes. Depuis 2012, la variation des tarifs immobiliers dans les villes moyennes s’est révélée extrêmement hétérogène, d’après une étude. Dans un petit nombre de communes, les coûts ont régressé en une décennie comme à Nîmes (-3,6 %). En revanche, ils ont crû de plus de 50 % dans d’autres comme Toulouse (+55,9 %) ou Bordeaux (57,8 %). À Rennes, la progression a même atteint les 71,3 %. Ces hausses s’expliquent en partie par des montées de prix significatives entre 2020 et 2021. Heureusement, ces envolées de tarifs ont en général été contrebalancées par le tarissement des taux de crédit et l’évolution du Smic. Le pouvoir d’achat a évolué dans presque l’ensemble des villes moyennes Dans toutes les communes, à l’exception de Rennes, l’intensification des prix a ainsi pu être compensée. Et ce grâce au renforcement de la capacité d’emprunt, estimé à +61 % depuis 2012. De ce fait, un accroissement de pouvoir d’achat s’est produit malgré le niveau des coûts. Grâce à l’effondrement des taux depuis 2021 (-66 %) et l’augmentation du Smic de 15 % depuis 2012, révèle une experte : La surface qu’il est possible d’acheter avec un crédit sur 25 ans en gagnant le salaire minimum a augmenté de 73 % à Saint-Étienne, 67 % à Nîmes ou 54 % au Mans, et de près de 40 % à Marseille ou au Havre. […] D’après elle, même dans des communes telles que Paris, le pouvoir d’achat immobilier s’est amélioré de 20 %. Néanmoins, il demeure relativement bas en valeur absolue. À souligner que dans la capitale, les prix se stabilisent désormais après de nettes amplifications. À la spécialiste de poursuivre que Rennes constitue l’unique commune où le pouvoir d’achat du Smic s’est affaissé. Ce phénomène découle de la flambée récente des tarifs. La capacité d’endettement avec un Smic s’est intensifiée de 60 % en dix ans À titre indicatif, le 1er janvier dernier, le salaire horaire minimum a été rehaussé à 10,57 euros brut (+0,9 %), contre : 10,25 euros brut au même mois en 2021 ; 10,48 euros en octobre 2021. Cette mesure a été décidée pour prendre en considération l’inflation, aujourd’hui à 2,8 %. Si l’on se réfère à la situation en 2012, l’augmentation s’élève à 14,6 %, c’est-à-dire 172 euros net mensuels. Bien que remarquable, cette hausse n’a pas suivi l’envolée des tarifs dans certaines communes moyennes de l’Hexagone. En effet, celle-ci a parfois dépassé les 50 % sur 10 ans. Heureusement, les taux d’emprunt se sont très considérablement écroulés depuis 2012. En dix ans, ils ont chuté de 4,3 % hors assurance sur 25 ans en moyenne à 1,3 %. En parallèle, la capacité d’endettement avec le Smic s’est accentuée. Pour une mensualité de 33 % du salaire minimum, hors assurance, elle a évolué de 61,3 % en dix ans. Elle a grimpé de 66 480 euros en 2012 à 107 210 euros en 2022. Ce qui représente environ 40 000 euros de plus. L’experte avance qu’étant donné que l’ensemble des communes n’ont pas vu leur tarif se renchérir de 60 % : […] Dans la plupart, le pouvoir d’achat immobilier a progressé.