Les acquéreurs de logement le savent, acheter un bien dans la Capitale de France revient souvent à perdre de la superficie. En général, les locataires en gagnent davantage. Une start-up a toutefois trouvé une solution pour aider les potentiels acheteurs. L’alternative consiste entre autres à bien choisir le quartier, certains offrent un peu plus de marge que d’autres. Acheter dans la Capitale et la proche banlieue revient généralement à accepter un logement d’une surface moins importante. Des solutions existent néanmoins pour rester dans les environs et disposer d’un logement décent. Elles sont proposées par la start-up Virgil qui se met à la disposition des acheteurs pour trouver un bien adapté. L’objectif serait de leur éviter le piège de la location. En effet, les biens en location offrent pour la plupart des surfaces plus étendues que ceux mis en vente. Pour Virgil, il est possible de trouver un logement plus spacieux sans s’éloigner de la Capitale. L’entreprise suggère un investissement dans des quartiers où l’offre est plus intéressante. Privilégier la Petite Couronne Virgil se focalise notamment sur les villes de la Petite Couronne, une partie qu’elle connaît et qu’elle souhaite également dynamiser. De plus, les offres concerneraient davantage une résidence principale dans cette partie. Ces propositions sont en revanche tournées vers la location dans la Grande Couronne. Plusieurs quartiers y sembleraient intéressants pour acheter. Aubervilliers en fait partie où un acheteur gagne 12 % de surface en plus par rapport à un locataire. Les logements mis en vente auraient une surface 4 % supérieur à Ivry-sur-Seine, 3 % à Saint- Maurice et 2 % à Saint-Denis. Les acheteurs pourraient aussi s’orienter vers des quartiers où la différence avec la location est limitée. C’est le cas à Bagnolet où ils perdent 1 % de surface par rapport à un locataire. Cette proportion serait de 5 % aux Lilas et entre 7 et 10 % pour Kremlin Bicêtre, Gentilly, Malakoff ou Vanves. En effet, l’écart se situe à 26 % à Paris et le prix est souvent élevé. Ce qui demande souvent un prêt immobilier à long terme. Une solution de cofinancement À Pantin, un acquéreur doit renoncer à 13 % de surface en moins, et 15 % pour Saint-Ouen. La surface perdue est plus importante à Montreuil et Clichy, où la différence va au-delà de 20 %. Les acheteurs qui souhaitent sortir de la banlieue peuvent se diriger vers le 13ème arrondissement. Ils doivent cependant accepter 21 % de surface en moins. L’écart atteint même 23 % dans le 11ème et le 20ème arrondissement. Virgil propose un accompagnement pour un achat dans l’un de ces quartiers de la Petite Couronne. La start-up suggère en même temps un cofinancement sachant que le prix représente un obstacle aux candidats à la propriété. Ils peuvent racheter la quote-part de l’entreprise après 10 ans. En cas de revente, Virgil récupère un montant équivalent à son investissement. Le projet existerait depuis deux ans et séduit particulièrement les jeunes avec une moyenne d’âge de 33 ans. Les adhérents seraient majoritairement des personnes qui perçoivent un revenu annuel brut de 40 000 à 45 000 euros. Ils poursuivraient leur carrière dans la Capitale et souhaitent en général s’y installer. La plupart finiraient toutefois par réaliser que vivre dans les quartiers voisins présente également des avantages.