Les charges qui pèsent sur les copropriétés ont connu une hausse de 3,9 % pour 2021. Les professionnels de l’immobilier s’attendent à une augmentation plus importante pour 2023. Il existe de nombreux facteurs à tenir en compte comme l’énergie et les normes mises en place. Le bouclier tarifaire est d’ailleurs prévu se terminer pour fin 2022, faisant flamber les coûts. En bref Les charges des copropriétés ont progressé de 3,9 % en moyenne en 2021 ; Le contexte inflationniste actuel risque d’augmenter davantage les charges pour 2023 ; Le bouclier tarifaire se termine en décembre 2022. Les copropriétés supportent différentes charges courantes : frais d’administration, énergie, entretien, gardiennage, honoraires du syndic, etc. L’ARC ou association des responsables de copropriétés anticipe une hausse des charges pour 2023 d’après les données actuelles. Ce ne sont pas tous les postes de charges qui ont progressé pour 2021. Deux facteurs sont souvent évoqués pour augmenter les charges des copropriétés. La Loi de Robien du 2 juillet 2003 est le point de départ aux problèmes liés aux ascenseurs. Les dépenses qui y sont reliées ont augmenté de 9,1 % en 2021. S’y ajoutent la hausse de l’électricité, les contrats de maintenance et les changements de pièce. Les charges d’une copropriété Acheter un logement dans une copropriété donne l’occasion de vivre dans un bâtiment bien entretenu. Le nettoyage, la gestion des ordures et les grands travaux font partie des charges de la copropriété, non des résidents individuellement. Lancer une simulation prêt immobilier permet de trouver l’offre de financement adapté à son projet. La hausse des charges ne concerne pas tous les postes. Le paiement du personnel de l’immeuble reste stable. Les départs en retraite de gardiens ont permis d’économiser une partie de la somme pour la prime d’ancienneté et la prime Macron. Si la consommation en eau a explosé en 2020, elle a baissé depuis. Les syndics de copropriétés ont toutefois augmenté les tarifs de leurs honoraires. Pour 2021, la hausse était de 3,3 % en moyenne et même 8,7 % en Île-de-France. Les chambres professionnelles comptent augmenter de 5 % les honoraires des syndics. L’ARC dénonce ces pratiques et les qualifie de dérives budgétaires. L’ARC confie aussi avoir réduit les charges à travers des téléalarmes avec des puces, moins coûteuses. Déjà 3,9 % de hausse en 2021 L’année 2023 s’annonce difficile pour les copropriétaires. Les charges de copropriété ont baissé de 2 % afin d’augmenter de 3,9 % en 2021. Elle a même atteint 4,7 % en Île-de-France selon l’ARC. L’obligation de performance énergétique s’ajoute aux charges courantes qui sont prévues plus importantes. En 2021, les charges courantes d’une copropriété avaient une moyenne de 45,40 contre 43,70 euros le mètre carré un an plus tôt. La hausse de l’énergie joue un rôle dans l’augmentation des charges. Le chauffage est, par exemple, passé de 10,50 à 12,50 euros le mètre carré pendant la même période. Le gaz a commencé à progresser depuis mai 2021. Pour l’électricité, la hausse est même de l’ordre de 10 %. Le prix de l’électricité s’ajoute d’ailleurs à celui de l’abonnement selon l’ARC. Les primes d’assurance multirisques ont, par exemple, été gelés concernant les immeubles. La situation pour 2022 sera toutefois différente. La Fédération française du bâtiment envisage un bond de 9,9 % au moins sur l’indice de révision. Les compagnies d’assurance pourront aussi ajouter des marges selon l’ARC.