Vous avez le projet d’acheter un bien immobilier ? C’est une excellente idée ! Un petit conseil quand même : ne tardez pas trop à boucler votre crédit. On vous l’annonce depuis des semaines : les taux remontent fortement actuellement. Comme on partait de très bas - souvenez-vous qu’en janvier dernier, on empruntait encore autour de 1% en moyenne sur 20 ans - le contexte reste favorable. Mais la hausse est plus rapide, encore, que prévue. Comme il n’y a, malheureusement, aucune chance que cela s’inverse avant longtemps, le plus tôt, pour vous, sera le mieux. La problématique liée au taux d'usure Déjà, cette remontée rapide des taux pose un problème de taille pour certains. Je m’explique. Vous connaissez les taux d’usure ? En résumé, ce sont les taux maximums - on parle ici des TAEG, c’est-à-dire des taux tout compris, assurances et frais inclus - que les banques sont autorisées à pratiquer sur les crédits qu’elles distribuent. Eh bien, ces taux d’usure viennent d’être mis à jour et ils sont totalement à contre-courant, puisqu’ils baissent pour les crédits de 20 ans et plus. Le problème, que Meilleurtaux pointe depuis des années, vient de leur mode de calcul. Je ne m’appesantis pas sur le sujet, c’est un peu technique, mais si vous voulez en savoir plus, vous trouverez toutes les explications chez MoneyVox. Pourquoi ça pose problème ? Tout simplement parce que ça risque de bloquer certains projets, et de plus en plus à mesure que les taux remontent. Un exemple pour mieux comprendre. Paul et Marie veulent emprunter 200 000 euros sur 20 ans pour acheter une petite maison. Actuellement, ils peuvent décrocher un taux de 1,20%, auquel il faut ajouter 0,25% pour l’assurance et 2 100 euros pour la garantie du prêt. Au final, le TAEG ressort à 2,24%. Comme le taux d’usure est de 2,40%, la banque donne le feu vert. Imaginons maintenant qu’on leur propose un taux de 1,50%, comme ce sera bientôt le cas. Là, le TAEG passe à 2,53% : ça bloque ! Seule solution pour Paul et Marie : jouer sur l’assurance emprunteur, en mettant les offres en concurrence et en trouvant, à garantie équivalente, la formule la moins chère. Vous savez ce qu’il vous reste à faire !