Les séries de confinements dues à la pandémie de coronavirus ont renforcé l’attractivité des stations balnéaires françaises en matière immobilière. Sur ces territoires, où ils atteignent déjà des niveaux extrêmement élevés, les prix des biens ont en conséquence grimpé. En deux ans, une flambée d’environ un quart y a été remarquée. La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) vient de dévoiler un rapport sur les prix des habitations en bord de mer. Entre avril 2020 et mai dernier, enseigne-t-elle, les tarifs immobiliers ont progressé de 26 % dans 480 zones côtières tricolores. Dans ces secteurs, le mètre carré se négocie maintenant à 4 467 euros. Soit presque 50 % plus onéreux que le tarif sur l’ensemble du territoire français (3 020 euros). Déjà existants durant les précédentes années, les achats dans une station balnéaire se sont intensifiés après les confinements à répétition. Grâce à ce mouvement, Antibes et Cannes ont réussi à totaliser respectivement 2 561 et 3 204 transactions en 2021. La Normandie et la Bretagne enregistrent une nette progression Ces villes constituent ainsi les deux marchés immobiliers littoraux français les plus actifs sur l’année dernière en volume de ventes. Elles sont suivies par la commune héraultaise Agde, puis par les Sables-d’Olonne (Vendée), qui enregistrent 1 847 ventes. Le tarif au mètre carré des biens s’y est situé à 4 761 euros en moyenne. Il s’élève pratiquement au niveau de Fréjus ou de Saint-Raphaël. En revanche, ce prix traduit un écart d’environ -1 000 euros par rapport à celui des deux communes azuréennes. Aux personnes qui songent à se procurer un logement dans ces stations, l’on conseille de réaliser une simulation prêt immobilier. Cette opération permet de mieux préparer ses projets. Tant elle donne une estimation du taux d’intérêt proposé à l’emprunteur suivant le montant demandé, la durée du crédit, etc. Ces deux dernières années, les prix immobiliers dans les stations balnéaires ont, quant à eux, augmenté de : 12,8 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) ; 27,6 % dans les Pays de la Loire ; 31,5 % en Bretagne ; 30,6 % en Normandie. La Normandie représente la région littorale la moins chère de France Sur la partie ouest de la France, des opportunités intéressantes restent visibles. Les régions les plus abordables de l’Hexagone portent sur la Bretagne et la Normandie. Les prix au mètre carré des habitations s’y élèvent respectivement à 3 467 et 3 440 euros. Grâce aux Sables-d’Olonne et à La Baule, les Pays de la Loire, eux, affichent des tarifs plus conséquents que : L’Occitanie ; Les Hauts-de-France ; La Corse. Ils demeurent en revanche en-dessous de Paca et de la Nouvelle-Aquitaine. Toutefois, le rythme d’évolution des prix doit être surveillé. De la Seine-Maritime au Morbihan, la dynamique se montre proche de celle observée dans la Nouvelle-Aquitaine. Les 4 467 euros susmentionnés représentent un tarif moyen combinant en même temps celui des appartements et celui des maisons. Ces derniers s’établissant respectivement à 4 549 euros du mètre carré et 4 388 euros du mètre carré.