L’année 2020 s’achève dans quelques jours. Le dynamisme du marché immobilier a été freiné par la crise et l’accès difficile au crédit, dû au durcissement des conditions d’octroi dès le début de cette année. Malgré cela, les prix ont bondi de +6,5 % par rapport à 2019, avec une hausse plus marquée dans les grandes villes de plus de 100 000 habitants, d’après le baromètre immobilier LPI-SeLoger. Parmi les agglomérations qui ont vu le prix du mètre carré s’envoler cette année, Mulhouse arrive à la première place avec une augmentation de +16,5 %, suivie par Angers et Limoges (+16,4 %) et Orléans (+16,1 %). La hausse a pourtant été plus limitée (un peu plus de +4 %) pour certaines grandes villes comme Boulogne-Billancourt (+4,3 %), Perpignan et Bordeaux (+4,4 %), Argenteuil (+4,5 %) et Brest (+4,6 %). Accès difficile au crédit pour les ménages aux revenus modestes Le durcissement des conditions d’accès au crédit a contraint un certain nombre d’acquéreurs potentiels d’abandonner leurs projets immobiliers. ImportantSeuls les acheteurs aux revenus confortables ont pu rester sur le marché et ceci a logiquement mené à « un mouvement d’autoalimentation de la hausse du prix », selon l’explication de Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger. Pour les acquéreurs au budget modeste, il est possible d’optimiser ses chances d’obtenir un accord ainsi que des conditions de financement avantageuses en se faisant accompagner par un courtier immobilier. Les prix ne vont pas baisser en 2021 Michel Mouillart a souligné que Le recul du prix attendu par plus d’un tiers des acheteurs n’aura pas lieu en 2021. Michel Mouillart Afin de pouvoir trouver un logement individuel qui répond aux envies de la plupart des citadins, il faut chercher dans les communes de moins de 20 000 habitants. Toutefois, ceux qui rêvent de plus d’espace et de verdure ne souhaitent pas s’éloigner des grandes villes et renoncer aux commodités urbaines, Michel Mouillart précise-t-il. Ils sont alors obligés de se tourner vers les villes secondaires, et ce mouvement contribue à favoriser la hausse des prix immobiliers dans ces communes. En revanche, ceux des grandes villes pourraient stagner, suite au fléchissement de la demande.