Après le confinement, certains analystes ont noté une décélération de la hausse du prix de l’immobilier, allant même jusqu’à parler de stagnation. Une autre étude vient pourtant remettre en cause cette observation, avec cette fois une envolée plutôt conséquente constatée dans la quasi-totalité des grandes villes françaises. 83 % d’entre elles enregistrent une progression supérieure ou égale à 5 %. La raréfaction de l’offre entraine une tension du marché immobilier Pour des grandes villes comme Paris, la tension du marché immobilier n’est pas chose nouvelle. Mais depuis la crise sanitaire, ce « mal » se répand vers d’autres villes qui n’y sont pas forcément habituées. Le changement des critères de recherche des porteurs de projet n’est sans doute pas étranger à cette expansion. Après le premier confinement, la tendance était de s’éloigner des grandes villes pour s’installer dans des endroits plus calmes, plus proches de la nature et, surtout, avec un prix abordable. Et de recourir au télétravail. ImportantAinsi, les zones périphériques ont été prises d’assaut, causant alors une raréfaction de l’offre. Or, il s’agit là d’un des principaux facteurs de la hausse des prix. Les grandes villes continuent sur leur tendance haussière La volonté des citadins de fuir les grandes villes ne semble pas influer sur le comportement du prix immobilier qui continue d’évoluer vers le haut dans les localités qu’ils souhaitent quitter. Toujours d’après l’étude, sur une année, les prix dans l’ancien ont bondi de +6,3 %, soit 1,8 point de plus que l’augmentation constatée entre novembre 2018 et novembre 2019. Les spécialistes rappellent ainsi qu’une telle accélération n’est plus survenue depuis fin 2011, date qui correspond à la suppression du dispositif PTZ dans l’immobilier ancien. ImportantÀ titre d’information, 30 % des villes de plus de 50 000 habitants enregistrent sur une année glissante une hausse de prix à deux chiffres. Les acheteurs sont pourtant au rendez-vous Malgré cette hausse continuelle, les porteurs de projet semblent toujours très motivés. L’offre étant en net repli, les biens mis sur le marché ne restent pas longtemps disponibles. Les vendeurs, de leur côté, profitent de la situation pour réduire les marges de négociation. Autre grand enseignement de l’étude : l’actuelle envolée des prix se fait plus pressante que celle constatée juste après le premier confinement.