Le prix de l’immobilier aux États-Unis a connu son plus haut niveau en 2006 – 2007. Puis, la crise financière mondiale est passée par là et les prix n’ont eu de cesse de baisser. Mais récemment, dire que la tendance est à nouveau à la hausse serait un euphémisme, si bien que le fameux pic est sur le point d’être atteint. Ce qui est rare coûte cher Si on se réfère aux chiffres dévoilés par l’étude menée par le site immobilier Zillow, le prix moyen d’un logement aux États-Unis s’est accru de +8,3 % en un an. Cette hausse est constatée dans 21 des 35 plus grandes villes américaines, preuve qu’elle est quasi généralisée. Important En moyenne, il faut désormais débourser jusqu’à 217 300 dollars pour accéder à un logement. Selon toujours cette enquête, 95 % des habitations mises en vente à Dallas, Austin, San Antonio, San Jose, Seattle, Denver ou encore Portland affichent des prix identiques, voire supérieurs à ceux pratiqués avant 2008. Cette brusque augmentation est en partie attribuable à la rareté de l’offre (il y a de moins en moins de logements proposés à la vente sur le marché) alors que la demande reste soutenue. En 2017, l’offre immobilière s'est repliée de -4,8 %. Autre hypothèse avancée pour expliquer cette flambée : le recul du chômage. Ce qui est paradoxal, c’est que, pour les futurs acheteurs, plus la part de population active est importante, plus les prix de l’immobilier s’envolent. Et comme le taux de chômage est passé en dessous de 4 % l’année dernière, les conséquences sur le prix des logements ne se sont pas fait attendre. Investir en locatif aux États-Unis serait intéressant pour un Français, à condition de choisir la bonne ville Pour l’heure, même si des villes comme New York, Miami ou San Francisco font rêver, il ne serait pas judicieux d’y acquérir un logement, surtout si on veut investir dans le locatif. Un Français disposant d’une bonne capacité d’emprunt serait plus inspiré de se tourner vers des villes comme Dallas, San Antonio, Austin, Houston, Nashville, Atlanta, Oklahoma City ou San Diego. Dans ces endroits, le montant des loyers n’ont pas beaucoup évolué, mais les prix d’achat des maisons non plus. La rentabilité y est beaucoup plus assurée que dans les villes huppées.