Le marché immobilier breton va bien. Le volume des ventes reste constant, après une légère progression sur un an. Mais si le marché des maisons individuelles se stabilise, on constate un léger recul du neuf et les prix de l’ancien sont près de s’envoler. Une clientèle composée essentiellement de Bretons Important Le nombre de transactions immobilières dans la région bretonne se maintient à un bon niveau grâce à la contribution des investisseurs locaux. Ils comptent cependant une majorité de primo-accédants, et nombreux sont ceux qui ont choisi le « locatif ». En ce qui concerne le profil type des investisseurs, on relève essentiellement des jeunes (en couple ou non) qui lorgnent sur les appartements. Des seniors à la recherche d’une résidence secondaire ou d’un logement pour vivre une retraite paisible figurent également parmi la clientèle. Quant à ceux qui souhaitent investir dans le locatif, ils optent généralement pour des logements de taille modeste situés près du centre-ville ou à proximité des universités. Les prix varient en fonction du type de bien et de sa localisation La hausse générale des prix n’a pas épargné la Bretagne, mais elle n’a pas découragé les acheteurs. Néanmoins, c’est dans l’ancien qu’elle se fait le plus sentir. Les investissements dans le neuf ralentissent pour leur part, d’où des ventes en léger retrait. Le recentrage du PTZ et la réduction notable des aides publiques ont en outre freiné l’enthousiasme des acquéreurs. Le secteur des maisons individuelles reprend également des couleurs surtout dans les zones extérieures aux grandes villes. Les prix sont en hausse, mais restent encore raisonnables comparés à ceux proposés dans les autres régions. Ils sont notamment plus élevés dans les zones urbaines, mais également sur le littoral où ils peuvent être exorbitants en fonction de la situation géographique du bien. C’est également le cas pour les terrains prêts à bâtir bien que leurs prix se soient plus ou moins stabilisés.