En principe, les professionnels et les spécialistes du crédit en Belgique conseillent à ceux qui souhaitent souscrire un emprunt immobilier de ne pas dépasser un taux d’endettement correspondant au tiers de leurs revenus. Cependant, d’après les déclarations du directeur d’UPC lors d’une récente interview, cette limitation n’est pas une obligation définie par la loi, mais juste une recommandation. Les critères pris en considération Pour calculer la capacité d’emprunt d’un ménage, les organismes financiers prennent en compte l’ensemble des revenus de celui-ci. Cela inclut donc évidemment : les salaires ; les rentrées d’argent liées à la location de biens immobiliers ; les sommes perçues à titre de rémunération d’actifs financiers comme des actions ou des obligations, etc. Les bonus de performance ou la prime de fin d’année sont aussi comptabilisés. Après avoir examiné la capacité de financement de l’emprunteur, les banques s’intéressent au reste à vivre, c'est-à-dire au montant dont dispose le ménage une fois qu’il a versé les mensualités du crédit. Important Ce chiffre est souvent déterminant pour l’obtention d’un crédit, car il est très révélateur de la solvabilité du client et permet d’éviter au maximum les risques de défaut de paiement. D’ailleurs, en Belgique, les retards de plus de trois mois sont très rares. Un calcul à réaliser au cas par cas Important Ainsi, pour ceux qui disposent des revenus les plus conséquents, le taux d’endettement peut dépasser le tiers de celui-ci, car le reste à vivre est suffisant pour les dépenses courantes. Il est donc essentiel d’évaluer de manière précise sa capacité de remboursement pour avoir une idée du montant qu’il est possible d’emprunter. Avoir recours au service d’un courtier en immobilier peut d’ailleurs s’avérer judicieux pour déterminer cela. Ensuite, il faut également prendre en compte l’ensemble des frais liés à l’achat comme : les droits de mutation ; les commissions d’agence. Cela permettra de connaître la valeur maximale du bien que l’on peut acquérir en fonction du montant emprunté. Dans tous les cas, la banque étudie de manière approfondie chaque dossier afin de se prémunir le mieux possible des risques de non-remboursement ou de retard de paiement.