Selon une étude du Crédit Foncier, l’investisseur type en 2017 est un couple de plus de 40 ans avec des revenus confortables. Il gagne en moyenne 70 300 euros par an. Ses objectifs sont différents selon qu’il investit dans le neuf ou dans l’ancien. À quoi ressemble l’investisseur type en 2017 ? Un sondage mené par le Crédit Foncier auprès de sa clientèle a permis de dresser le portrait-robot de l’investisseur locatif en 2017. Il s’agirait de couple de plus de 40 ans, assez aisé, avec un revenu médian de 70 300 euros par an. Ce chiffre est en forte progression depuis 2010, rappelle l’étude. Il a augmenté de 10 % en sept ans. De fortes disparités sont toutefois observées entre régions. Ainsi, c’est en Auvergne–Rhône-Alpes (72 180 euros) et dans la région francilienne (77 360 euros) que ce revenu est le plus élevé. Qu’est-ce qui le motive à réaliser un investissement locatif ? L’étude nous apprend par ailleurs que les objectifs ne sont pas les mêmes pour les différentes catégories d’acheteurs. Si les investisseurs dans le neuf cherchent avant tout à optimiser leur facture fiscale, ceux qui achètent dans l’ancien (61 %) souhaitent en revanche se constituer un patrimoine. Ils partagent toutefois une motivation commune : la perspective de disposer d’un complément de revenu au moment de la retraite (37 % pour les investisseurs dans le neuf et 56 % pour les acquéreurs dans l’ancien). Quelles sont les régions plébiscitées ? Le Crédit Foncier note également dans son étude que les particuliers ont vu leur capacité d’emprunter s’améliorer sensiblement depuis 2008, grâce à la baisse des taux, et n’hésitent plus à financer la totalité du prix de leur acquisition à crédit. S’agissant des emplacements préférés des acquéreurs, cinq régions sortent du lot, à savoir l’Ile-de-France, l’Occitanie, PACA, la Nouvelle-Aquitaine et l’Auvergne-Rhône Alpes. À elles seules, celles-ci représentent près de 82 % de l’investissement locatif. Enfin, l’étude souligne que les stratégies sont aussi différentes selon le type de biens. Dans l’ancien, deux tiers des investisseurs (66 %) privilégient ainsi les logements situés près de chez eux, alors que 56 % des acheteurs dans le neuf optent pour des biens plus éloignés, dans un autre département, voire dans une autre région.