Les Français sont de plus en plus nombreux à être séduits par l’idée de devenir propriétaire de leur propre maison ou appartement. Mais l’acquisition d’un bien immobilier est un projet qui se prépare des années à l’avance. En effet, un tel investissement mérite une longue période de réflexion, mais aussi une certaine préparation sur le plan financier. Avant tout, il s’agit de définir le projet en lui-même. L’acquéreur doit alors être conscient de l’importance d’un investissement immobilier, surtout que l’achat d’une résidence principale nécessite de clarifier la situation, tant personnelle que financière de l’investisseur. Dans ce cas, il est essentiel de définir avec un maximum de précision les éventuels besoins, notamment en termes de nombre de pièces et de superficie habitable. Mais la situation professionnelle du futur acquéreur doit aussi être prise en compte, car il sera inutile de s’investir dans l’achat d’un bien immobilier si l’on est amené à fréquemment de ville pour assurer sa carrière. Tous les paramètres seront à considérer, que ce soit sur le plan familial, personnel ou professionnel, afin de définir la pertinence de l’investissement. L’accession à la propriété est un acte soutenu Les personnes qui désirent devenir propriétaires de leur propre résidence principale peuvent bénéficier de différentes aides à l’accession à la propriété. En effet, le gouvernement a mis en place un certain nombre de dispositifs, visant à soutenir les futurs propriétaires dans leur projet d’acquisition immobilière. Les primo-accédants peuvent ainsi faire la demande d’un PTZ ou prêt à taux zéro, qui constitue un complément au prêt immobilier principal. Ce type de crédit s’obtient sous certaines conditions, et se rembourse sans intérêt avec une possibilité de différé pouvant aller jusqu’à plusieurs années. Les acquéreurs qui se voient accorder ce type de prêt sont ceux qui achètent un bien neuf ou un immobilier ancien et qui s’engagent à effectuer des travaux de rénovation importants. Le prêt à l’accession sociale ou PAS est disponible pour les acquéreurs qui bénéficient déjà d’une aide au logement. En souscrivant à ce prêt, ces derniers pourront toujours continuer à percevoir le montant de leurs aides, qui seront toutefois directement versées sur leur compte bancaire, où les mensualités de remboursement du prêt y seront prélevées. À noter que l’obtention de chacun de ces crédits est soumise à un certain nombre de conditions, et que les établissements bancaires ne sont pas tous disposés à les distribuer. Comment définir le montant de son emprunt ? Une personne ne peut réaliser son rêve d’acquisition immobilière sans obtenir un financement. Pour ce faire, elle doit se rendre auprès d’un établissement financier pour demander le crédit immobilier qui convient à son projet. À noter qu’un courtier en prêt immobilier peut tout aussi bien lui apporter l’aide dont il a besoin pour obtenir son crédit. Mais avant de contacter ces différents professionnels, le futur acquéreur doit avant tout procéder à une analyse de ses propres finances. Avant de se lancer dans la demande de crédit, un futur acquéreur doit d’abord définir sa capacité d’emprunt. C’est une opération qu’il peut réaliser sans se faire aider, sinon, il peut toujours faire appel aux compétences d’un professionnel du crédit, notamment un courtier spécialisé dans l’emprunt immobilier. Pour procéder à ce calcul, il est important de connaitre son taux d’endettement, ainsi que le montant de son reste à vivre d’avant et après la souscription au prêt. Il doit aussi considérer la valeur de son apport personnel par rapport au prêt qu’il veut demander. Cette méthode est importante pour les emprunteurs, afin qu’ils puissent avoir une idée du montant maximum qu’ils pourront obtenir, et ainsi orienter leur choix sur le type et le tarif du bien immobilier qu’ils veulent acquérir. En outre, le montant qui en ressortira ne sera qu’estimatif, et peut être passible de changement en fonction de certains paramètres d’évaluation des banques.