Devenir acquéreur d’un bien immobilier pour ensuite le mettre en location à plusieurs occupants peut être un moyen très efficace pour assurer la rentabilité d’un investissement immobilier. En effet, étant donné le caractère instable de ce secteur, les investisseurs doivent trouver un moyen de s’assurer que le placement qu’ils ont effectué dans la pierre puisse leur assurer un bon rendement. Aujourd’hui, investir en locatif peut être une option très intéressante, étant donné l’entrée en vigueur du dispositif Pinel, qui depuis sa mise en application au mois de juin 2014, a établi une conjoncture aussi favorable pour les propriétaires bailleurs que pour les locataires. En effet, si grâce à cette loi, les occupants peuvent jouir d’un loyer abordable, les propriétaires peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt sur les revenus locatifs qu’ils récoltent. Ce dispositif, qui toutefois impose quelques contraintes par rapport aux ressources financières des locataires, est désormais connu par la majorité de la population française. Les contribuables qui cherchent une alternative pour diminuer leurs impôts sont les plus attirés par cette solution fiscale. En effet, avec un investissement maximal de 300.000 euros, ils sont en mesure de bénéficier d’une réduction fiscale pouvant aller jusqu’à 21% du placement immobilier effectué. Mais si la loi Pinel incite les investisseurs à se ruer dans l’achat d’un bien immobilier dans le neuf, ce n’est pas le seul dispositif existant qui permet aux propriétaires bailleurs de générer un maximum de rentabilité pour leur bien immobilier. Le dispositif Malraux booste le marché de l’immobilier locatif Le marché de l’immobilier locatif retrouve son dynamisme depuis le début de l’année, grâce au lancement du dispositif Malraux. En effet, ledit texte législatif a apporté un certain nombre de changements favorables au marché par rapport aux règles fiscales en vigueur. Un spécialiste du domaine immobilier de préciser : Ce type d'investissement retrouve une attractivité fiscale évidente auprès d'une clientèle soucieuse de contribuer à la restauration de qualité d'un patrimoine de caractère. Les modifications apportées sur les règles fiscales concernent notamment la typologie des immeubles, le seuil maximal de dépenses annuelles qui se rapporte aux travaux, ainsi que le report de la déduction fiscale. Avec un volet « travaux » considérable, se situant entre 65 et 80% de la valeur totale du bien immobilier en question, de nombreuses villes françaises sont aujourd’hui mis en connaissance de ces programmes : Ce type d'investissement est intéressant pour sa localisation de choix. On se situe toujours dans le centre, dans un quartier ancien, souvent sauvegardé, qui fait (ou va faire) l'objet d'une requalification décidée par la municipalité. Les tickets d'entrée pour ces appartements promis à la rénovation et nichés dans des immeubles avec cachet commencent autour de 130.000 euros pour des rendements locatifs annuels compris entre 2 et 3 %. Location meublée ou colocation ? Depuis que la Ville de Paris a lancé la guerre contre le concept de la location de courte durée, cette option est devenue la moins envisageable pour les investisseurs en locatif. Par contre, un bail annuel pour la location d’une résidence principale meublée est devenu une alternative intéressante. Maud Velter, directeur associé à l’agence immobilière Lodgis d’expliquer : Dans la capitale, ces appartements meublés de bon standing et bien placés se louent vite et cher. Le loyer d'un meublé est généralement « de 15 à 20 % supérieur à celui d'un bien équivalent loué nu. De plus, la rentabilité est de 2 points supérieure. Maud Velter D’un autre côté, la colocation permet aux locataires de payer des loyers plus abordables que ceux des studios, tout en jouissant des pièces utilitaires et des sanitaires communs. Pour le bailleur, c'est aussi gagnant. Le fait de diviser le loyer par le nombre d'occupants, cela permet au final de louer un peu plus cher que s'il louait le bien à une famille ou un ménage.