Une étude réalisée par le cabinet Deloitte confirme que le secteur immobilier français est resté très dynamique depuis l’année dernière. La France détient la première place dans la construction immobilière et les chiffres reliés aux transactions affichent une hausse de la croissance économique. Cela malgré l’augmentation du prix de l’immobilier qui affecte la rentabilité de la pierre dans la capitale. Poussé par le dispositif Pinel et les Prêts à Taux Zéro, le marché de l’immobilier n’a jamais autant progressé sur le territoire français. De plus en plus de logements sont mis en chantiers depuis 2016, plaçant le pays en haut du classement des constructeurs de bâtiments avec 6,8 logements réalisés pour 1 000 habitants. D’après les prévisions de ventes, les transactions atteindraient un chiffre de 880 000 malgré la hausse des prix de l’immobilier. Augmentant de 7,7% à Paris par rapport à l’année dernière, ils ont restreint la rentabilité de l’investissement immobilier dans la capitale française, à raison de 2,8% seulement. La France, premier constructeur de bâtiment en Europe Une étude réalisée par le cabinet Deloitte, spécialiste dans le domaine de l’audit et des services professionnels, 6,8 logements sont construits en France pour 1 000 habitants. Ce chiffre est bien au-delà de la production moyenne réalisée dans l’Union européenne qui n’atteint même pas sa moitié, à raison de 2,8 pour mille citoyens. L’année dernière, 378 000 chantiers ont été lancés sur le territoire hexagonal. Ce qui représente des atouts considérables pour la croissance économique du pays. En effet, le secteur de l’immobilier génère 7% du Produit Intérieur Brut (PIB) car il fournit des emplois et réduit ainsi le taux de chômage. Selon le président de la Fédération Française du Bâtiment, Jacques Chanut, l’apport du bâtiment sur la croissance économique en France a été de 18,18% en 2016. À noter que celle-ci était chiffrée à 1,1%. D’après cette étude, la France est donc le plus grand constructeur de bâtiment dans toute l’Europe, suivi de la Belgique dont le quota est de 4,3, puis de l’Allemagne avec 3,9 et du Royaume-Uni. Portugal, par contre, est resté le moins producteur durant trois années de suite avec 0,6 bâtiment construit pour 1 000 personnes. L’immobilier parisien est moins rentable par rapport à d’autres villes En comparant les données communiquées sur les années précédentes, le développement du secteur immobilier se trouve actuellement à son apogée. De plus en plus de logements sont construits depuis 2016, et les Français sont nombreux à préférer la pierre pour leur placement financier. Avec le dispositif Pinel et les offres intéressantes en crédit immobilier, on prévoit donc jusqu’à 880 000 ventes d’immobiliers cette année. La hausse du prix de l’immobilier, toutefois, pénalise les investisseurs locatifs dans la ville parisienne. D’après Century 21, une hausse de 7,7% a été constatée en un an. Le loyer étant plafonné à cause de cette augmentation, le taux de rentabilité annuelle à Paris intra-muros est seulement de 2,8%. Une rentabilité faible malgré un loyer mensuel élevé, équivalant à 29 euros par mètre carré alors que le loyer par mètre carré en Île-de-France est de 18 euros par mois, pour un taux de rentabilité de 4,5%. Il est donc plus judicieux d’acquérir une maison ou un appartement dans la région francilienne si on veut que son investissement soit plus fructueux. Si le taux de rendement de l’investissement immobilier dans la capitale anglaise côtoie celui de Paris, à 2%, ceux des autres capitales européennes sont plus élevés notamment à Rome, à Berlin et à Barcelone. Leurs taux sont respectivement chiffrés à 4,8%, 4,9% et 5,2%.