Alors que le marché immobilier français enregistre un certain fléchissement occasionné par la hausse des taux d’intérêt, les propriétaires cherchent à vendre au meilleur prix afin de maximiser la rentabilité de l’opération. Cela passe nécessairement par la définition préalable d’une stratégie claire. Fixer le bon prix en fonction de l’emplacement Le prix du mètre carré dépend en premier lieu de l’emplacement de votre bien immobilier. Celui-ci prend en compte le quartier, mais aussi la servitude, l’accessibilité et les vis-à-vis. Un logement situé dans un périmètre coté peut être dévalorisé par une voie trop étroite ou encombrée. Commencez par analyser le marché local à travers les annonces et les sites spécialisés afin de disposer d’une idée claire du cours pratiqué. La moyenne observée offrira une tendance, mais ne constituera pas le seul argument pour déterminer le prix. Prenez en compte la superficie ImportantUn mauvais calcul de la superficie peut non seulement entraîner une évaluation erronée (à la hausse ou à la baisse) du prix de votre bien, mais a potentiellement des conséquences légales graves sur la validité de la transaction. Pour une copropriété, la surface prise en compte doit se conformer avec la loi Carrez. Celui-ci exclut les terrasses et les balcons. Cette mesure est également conseillée pour les maisons individuelles, même si ce n’est pas obligatoire, afin d’éviter tout risque de tromperie. Pour tirer profit de vos espaces annexes non pris en compte et ainsi valoriser au mieux le bien immobilier à vendre, pensez à les présenter, qu’il s’agisse d’une terrasse, d’un balcon, d’une cave, d’un garage, d’une cour intérieure… Considérez l’état de votre bien immobilier Si vous alignez le prix de votre maison ou appartement sur un autre en meilleur état, vous aurez bien du mal à trouver un acheteur. Le montant affiché doit refléter les caractéristiques réelles de votre bien. Cela inclut non seulement l’esthétique, mais aussi la qualité de l’équipement électrique, de la plomberie, des ouvertures et des huisseries… Chaque élément dégradé constitue autant de travaux à prévoir pour les futurs propriétaires. Les passoires thermiques sont moins bien cotées Les passoires thermiques perdent aujourd’hui de la valeur, plus particulièrement les appartements à vocation locative. En effet, une loi exclut progressivement les maisons et les appartements étiquetés G+, G, F et E du marché. Le prix de ces biens évoluera alors en fonction de ce critère. Il est parfois plus intéressant de faire des rénovations pour gagner en valeur et trouver plus facilement des acquéreurs. A retenir L’emplacement est le premier critère à considérer pour déterminer le prix de vente d’une propriété immobilière. La superficie disponible influe sur le montant d’une transaction. Il sera plus difficile de trouver preneur au prix du marché pour les biens en mauvais état. Le DPE pèse également sur la valeur d’un logement.