Dans le domaine locatif, la rénovation thermique prend une importance croissante. Une récente étude dévoile une dynamique intéressante : dans certaines villes, rénover un logement neuf peut coûter moins cher que de moderniser un bien ancien, ce qui permet aux investisseurs de réaliser d’importantes économies. Décryptage. Les nouveaux enjeux de l’investissement locatif Une étude récente, qui s’est appuyée sur un coût moyen de rénovation de 1029 €/m², apporte des éclairages intéressants sur le choix entre l’immobilier neuf et ancien, notamment dans le contexte de l’investissement locatif. Les fluctuations du marché immobilier, accentuées par la hausse des taux d’intérêt et l’impact du diagnostic de performance énergétique (DPE), ont conduit des acteurs comme Maslow.immo à noter un changement de comportement chez les clients. ImportantLa volonté persistante d’achat, associée à des budgets ajustés en raison de la crise de financement et des légères baisses de prix, pousse les investisseurs à privilégier l’emplacement, la facilité de location et à éviter les travaux complexes liés à l’ancien. Bien que les coûts de construction semblent rester constants, la préférence pour le marché du neuf est stimulée par la disponibilité de programmes immobiliers assortis d’avantages incitatifs offerts par les promoteurs. Cette tendance émergente semble être une réponse pragmatique aux conditions actuelles, où la rénovation d’anciennes propriétés peut représenter un fardeau financier significatif, renforçant ainsi l’attrait pour les biens neufs pour les investisseurs cherchant à maximiser leur rentabilité. Des économies jusqu’à 30 % ImportantL’analyse complète du prix de vente dans l’ancien, incluant les frais de notaire, les dépenses de rénovation, et la perte de surface, révèle d’importantes économies pouvant être réalisées par les investisseurs qui privilégient le neuf dans 7 villes, variant de 28,24 % à Lille à 1,44 % à Toulouse. À l’inverse, à Clermont-Ferrand, Perpignan, Reims, Nîmes et Caen, les adeptes de l’ancien économiseront plus de 20 %, atteignant même 30 % à Clermont-Ferrand. Ces résultats découlent d’une analyse basée sur une étude de Flatlooker portant sur 1000 rénovations passant d’un DPE G à D, couvrant des travaux tels que l’isolation, la ventilation, le chauffe-eau, le chauffage, et une petite rénovation intérieure. Avec un coût moyen de rénovation de 1029 €/m², ces économies sont particulièrement notables dans les villes où l’immobilier ancien est le moins cher (jusqu’à 40 % à Perpignan). Choisir la rénovation pour obtenir une lettre D est donc essentiel pour sécuriser les investissements locatifs et éviter les contraintes légales futures. Les résultats de l’étude sont renforcés par le passage en zone tendue de trois des cinq villes les plus avantageuses pour le neuf (La Rochelle, Orléans et Bayonne). A retenir L’importance croissante de la rénovation thermique modifie l’équation entre l’immobilier neuf et ancien, selon une étude récente basée sur un coût moyen de 1029 €/m². Dans certaines villes, moderniser une propriété neuve revient moins cher que de rénover une ancienne, offrant des économies allant jusqu’à 30 %. Cette tendance découle de changements de comportement des investisseurs face aux fluctuations du marché, accentuées par la hausse des taux d’intérêt et l’impact du DPE.