Investir dans l’immobilier à l’étranger séduit bon nombre de Français. Qui sont-ils ? Quels pays les attirent ? On fait le point. Devenir propriétaire en dehors de l’Hexagone fait rêver de nombreux Français. Si bien que selon des observateurs du marché immobilier, “5 % des ménages tricolores seraient propriétaires d'un bien en dehors de leur pays d'origine”, relatent Les Echos. Le plus souvent, il s’agit d’investisseurs fortunés, d’expatriés ou de retraités. Voire parfois les trois à la fois. Un rajeunissement des investisseurs depuis la crise sanitaire Lorsqu’ils sont retraités, ces investisseurs misent généralement sur des destinations ensoleillées, où leur pouvoir d’achat est plus élevé, notamment au vu du coût de la vie ou d’une fiscalité plus avantageuse. A la recherche d’une meilleure qualité de vie, ces retraités optent par exemple pour l’Espagne, le Portugal, le Maroc ou encore l’Ile Maurice. Toutefois, la tendance est au rajeunissement des investisseurs, notamment depuis la crise du Covid-19. Avec le développement du télétravail, de jeunes investisseurs ont pris conscience qu’ils pouvaient très bien acheter un bien en dehors de l’Hexagone, dans lequel se rendre de temps en temps pour travailler. Et ainsi, découvrir en même temps une nouvelle culture. Beaucoup sont des cadres supérieurs, à l’esprit entrepreneurs, habitués à voyager en raison de leur activité. « Ils investissent comme pour un projet d'entreprise en élaborant un business plan. L'achat doit être rentable qu'il s'agisse d'un bien neuf ou à rénover », explique aux Echos Thibaut de Saint Vincent, président de Barnes, un groupe d'immobilier de luxe. En règle générale, ils mettent leur(s) bien(s) acquis en location saisonnière, et y séjournent régulièrement l’espace de quelques semaines. Des expatriés qui investissent à Miami, Dubaï, Londres et Lisbonne Mais parmi les investisseurs français à l’étranger, on compte surtout un grand nombre d’expatriés. Ceux-ci exercent, par exemple, dans des secteurs d’activité particulièrement rémunérateurs : la finance, le luxe ou encore l’énergie. Ils achètent un bien immobilier dans les villes où ils sont susceptibles de trouver un emploi qui concorde avec leurs qualifications : New-York, Hong Kong, Londres... Par ailleurs, selon Barnes, « les clients fortunés recherchent en priorité les « villes du futur » comme Miami, en Floride, ou Dubaï aux Emirats Arabe Unis ». « D'après les spécialistes de ces marchés, ces villes conjuguent une activité économique importante couplée à une population en croissance, bien formée et jeune. L'on peut y trouver des emplois intéressants et bien rémunérés », soulignent Les Echos. En outre, ces expatriés sont également attirés par le Vieux Continent. Parmi les destinations les plus prisées, on compte Lisbonne (Portugal), Madrid (Espagne), ou encore Rome et Milan (Italie). Leurs points forts ? Ces métropoles cumulent plusieurs avantages : des prix de l’immobilier et un coût de la vie plus bas qu’en France, un climat ensoleillé, ainsi qu’une proximité avec l’Hexagone.