Un site d’estimation immobilière a réalisé une étude portant sur les caractéristiques des logements et leur impact sur le prix. Différents éléments ont été analysés dans ce cadre comme la présence d’une terrasse, d’une piscine ou d’un ascenseur. Les résultats révèlent que certains critères pèsent davantage sur le choix des acheteurs et le prix d’une habitation. 150 000 transactions auraient été étudiées dans le cadre de cette investigation. Elles auraient été effectuées dans 51 grandes villes françaises pendant deux ans. Pour obtenir des résultats pertinents, les biens immobiliers ont été répartis sous les deux catégories existantes. D’un côté, les maisons, et de l’autre, les appartements. Plusieurs éléments qui les caractérisent ont ensuite été analysés. Cela inclut la présence d’un ascenseur, d’un espace extérieur, d’une piscine, d’un balcon ou d’une terrasse. L’année de construction aurait également été prise en compte. L’objectif étant de déterminer à quel point ces critères peuvent influer sur le prix du logement. Les données recueillies montrent que leur poids diffère selon le bien. L’année de construction comme critère de choix L’étude souligne qu’à caractéristiques identiques, l’année de construction est le critère qui a le plus d’impact sur le prix du logement. Son influence diffère cependant selon qu’il s’agisse d’un appartement ou d’une maison individuelle. Les acquéreurs apprécieraient les constructions plus anciennes dans le cas des logements individuels. Ceux bâtis avant 1800, le mètre carré coûterait ainsi 15,2 % plus cher en moyenne que les biens datant de 1946 à 1971. Pour la plateforme digitale de l’immobilier, cet attrait pour les maisons anciennes pourrait s’expliquer par leur rareté. Ces habitations pourraient aussi avoir du succès grâce à leur charme historique selon l’auteur de l’observation. Les logements plus récents ne sont pas pour autant mis de côté. Les biens apparus après 2004 auraient même un prix 13,2 % supérieur à ceux édifiés pendant les Trente Glorieuses. Après l’année de construction, la présence d’une piscine serait un autre critère décisif pour les acquéreurs. Elle influe ainsi sur le prix du mètre carré qui serait 8 % plus élevé pour une habitation qui en est dotée. L’espace extérieur et le parking auraient autant d’effets. Le prix moyen progresserait de 4,5 % avec un espace extérieur et de 3,6 % avec une piscine. En raison de leur impact, ces éléments devraient être pris en considération au moment de définir le budget. L’acquéreur peut ensuite effectuer une simulation pour évaluer le montant du crédit qui lui sera nécessaire. Cette démarche l’aidera aussi à déterminer les mensualités en fonction du taux immobilier en vigueur. Le design moderne est apprécié Du côté des appartements, les constructions récentes auraient plus de notoriété. Un logement construit après 2004 serait 17,3 % plus onéreux par rapport à un autre édifié entre 1946 et 1971. Le choix pour les bâtiments récents pourrait s’expliquer par leur design moderne selon la plateforme à l’origine de l’étude. Les travaux d’isolation améliorés sur ces constructions pourraient également leur conférer un avantage. Ceci dit, le charme des bâtiments anciens opèrerait aussi pour les logements collectifs. Ceux édifiés entre 1800 et 1914 auraient ainsi un prix moyen 7,3 % supérieur à ceux qui datent de 1946 à 1971. Une terrasse ou un balcon ferait en revanche augmenter le prix de 9,6 %. L’appartement coûterait en outre 7,9 % plus cher avec une deuxième salle de bain ou plus. L’ascenseur, lui, ne compterait pas autant. Le prix bondit de 3,5 % dans les bâtiments qui en sont équipés. L’étude précise néanmoins que ces critères peuvent avoir un effet différent sur le prix au niveau local. Un espace extérieur entraînerait par exemple une hausse de 14,2 % du prix à Marseille. La différence est de l’ordre de 4,7 % à Rennes. De même, une salle de bain supplémentaire ferait progresser de 3,4 % le prix moyen du logement à Paris. Il serait pourtant 12,2 % supérieur dans les autres régions.