La journée mondiale des droits des femmes a été célébrée le 8 mars dernier. Si du chemin reste à faire pour atteindre la parité parfaite, il existe des domaines où les inégalités tendent sérieusement à disparaître. Le secteur de l’investissement immobilier en fait partie, à en croire les résultats d’une étude récente. La différence de moyens Malheureusement, les différences subsistent, même si elles tendent à disparaître lentement et qu’il existe toujours des exceptions. Mais en règle générale, selon ladite enquête, la capacité d’emprunt d’une femme seule est inférieure à celle d’un homme dans la même situation. Important Pour autant, les crédits immobiliers ne sont plus la chasse gardée de la gent masculine puisque, désormais, même en étant célibataires, de plus en plus de femmes se mettent en quête de leur propre résidence ou se lancent dans l’investissement locatif. Pour le moment, le budget consacré par les femmes à l’acquisition d’un logement est de 10 % inférieur à celui des hommes présentant la même situation matrimoniale. Il est toutefois encourageant de constater que le volume des emprunts souscrits par les femmes tend à augmenter, et ce, à un rythme plus rapide que celui de leurs homologues masculins. Près de la moitié des emprunteurs seuls sont des femmes Mais la principale information de l’étude est que la proportion de femmes célibataires ou veuves à se lancer dans un projet immobilier grandit de manière conséquente. À une époque pas si lointaine, c’est-à-dire en 2017, sur les porteurs de projet se lançant en solo, seulement 33 % étaient des femmes. Aujourd’hui, l’étude constate que la parité parfaite est sur le point de devenir une réalité puisque maintenant, la part des femmes empruntant seules atteint les 45 %. Plus économes, mais moins optimistes ! Concernant la planification du projet, les femmes célibataires se montreraient plus responsables et plus prévoyantes que les hommes. Important Malgré un salaire moyen inférieur de 12 % à celui des hommes seuls, les femmes célibataires arrivent souvent à valider leur dossier de prêt grâce à un apport personnel qu’elles se sont constitué en amont. À ce niveau, elles surpassent aisément leurs homologues masculins. Néanmoins, l’étude constate que les femmes seules sont moins confiantes concernant la concrétisation de leur projet que les hommes. 35 % des sondées craignent un rejet de la part de leur banque, un sentiment qui n’est partagé que par 28 % des emprunteurs masculins.