Malgré la baisse des taux d’emprunt au début de l’année, le marché du crédit a démarré lentement en janvier 2021. En effet, comparé aux chiffres enregistrés en 2020 à la même période, le volume de production a régressé de -21 %, et n’a pas dépassé les 18,4 milliards d’euros (soit 4,9 milliards d’euros de moins que celui du janvier 2020). Selon les explications des professionnels du secteur, cet écart est dû à différents facteurs : l’incertitude face à l’avenir économique qui favorise l’attitude attentiste des emprunteurs, la vigilance particulière des établissements bancaires dans l’octroi des crédits et la décélération de la demande sur le marché immobilier en décembre 2020. 18,4 milliards de crédits accordés Les banques n’ont ainsi distribué que 18,4 milliards d’euros de crédit immobilier au cours du mois de janvier. D’après les chiffres de la Banque de France, la production a baissé de -21 % (-7,2 % hors renégociations). À noter que plus de 30 % des prêts consentis entre janvier et mars 2020 étaient des renégociations. En effet, les emprunteurs ont voulu profiter de la faiblesse du taux immobilier pour réduire le coût de leurs crédits. En revanche, pour janvier 2021, les acheteurs potentiels hésitent à mettre en œuvre leurs projets du fait de l’incertitude qui persiste quant à l’évolution de la crise sanitaire et économique. Les banques commencent à assouplir leurs conditions d’octroi Important Afin de redynamiser les activités de crédit immobilier en cette fin du premier trimestre 2021, les banques commencent à assouplir leurs conditions d’octroi. Elles adoptent ainsi une nouvelle politique qui consiste à cibler des profils diversifiés. Les ménages aux revenus modestes de même que les investisseurs ont désormais plus de chance de trouver un financement en accord avec leurs besoins. Il est même possible d’obtenir un prêt sans apport auprès de certains établissements de crédit à condition de disposer d’une épargne de précaution.