En matière de logement, les plus gros gabarits ne sont pas forcément les plus grands gourmands en énergie. Une enquête récente concernant la consommation énergétique du parc immobilier parisien vient appuyer cette affirmation. Selon une étude faite par un professionnel du secteur, à Paris, ce sont surtout les petites surfaces qui consomment le plus d’énergie. Les mauvais élèves sont souvent les vieux immeubles À cause du réchauffement climatique, le gouvernement français est parti en guerre contre ce qu’il appelle « les passoires thermiques », c’est-à-dire ces logements vétustes, avec un système d’isolation bien loin des normes en vigueur actuellement. En matière de passoires thermiques, le parc immobilier parisien comporte encore un certain nombre. Il s’agit notamment des logements appartenant à la classe F et G au DPE (diagnostic de performance énergétique). Important Une étude récente a rapporté que plus d’un quart des bâtiments affichant ces (mauvais) scores ont été construits avant les années 30 (25,5 %). Cependant, il serait faux de croire que plus les années passent, et mieux les résidences sont isolées. En effet, si la proportion de résidences affichant un score supérieur à « E » est de 22,9 % pour les biens immobiliers bâtis entre 1930 et 1970, elle est de 31,7 % pour les immeubles édifiés entre 1970 et 1990. Mais il convient également de noter que depuis les années 90, aucune construction ne présente un mauvais score au DPE. Les petites surfaces peuvent être voraces Selon la même étude, le score au DPE est étroitement lié à la taille du logement. Souscrire un crédit immobilier pour acquérir un studio ou un deux-pièces à Paris pourrait donc être une fausse bonne idée puisque ce sont les logements comportant une seule pièce qui constituent la plus grande proportion des passoires thermiques (35,2 %). Ils sont suivis par les appartements de type T2 (possédant deux pièces) (22,3 %). Important Toujours en matière d’isolation, de nombreux propriétaires font encore l’erreur de croire que le double vitrage préserve la chaleur et, par conséquent, réduit la consommation. Bien que ce soit une excellente isolation phonique, le double vitrage n’a que très peu d’incidences sur le confort thermique du logement.